Restons optimistes!

J’ai fait l’erreur de regarder les nouvelles sur les étranges lucarnes. Quel abruti je suis...

Pour me faire pardonner ma stupidité, voici quelques ‘stripes’ trouvés au cours de mes compilations de la presse espagnole:

Dans la série: Apprendre l’espagnol avec le sourire:

« Vous êtes un sage… Si vous saviez le prix du carburant?

« On voit bien que vous ne connaissez pas le prix du foin! »

Une autre… une autre… Bon d’accord! Mais restons dans la presse espagnole.

« Tu fais peur à tout le monde avec ta stupide annonce de la fin du monde… » (La fin du monde est proche!) « J’en suis navré. Je ne voulais pas causer une alarme sociale… je vais essayer que mon message soit plus optimiste! » Lecture du panneau: « Quelques uns survivront! »

Avec mes affectueuses excuses pour vous saper le moral avec mes images espagnoles…. Voici un havre de paix chinois, je ne sais plus s’il s’agit de Shanghai ou Pékin!

Promis, juré, cette image ne provient pas de l’A7 pendant cette fin de semaine de fluide circulation hexagonale! En France personne ne serait assez couillon pour faire 965 km de queue en étant en vacances hein?

Restons optimistes, même avec les pires annonces de l’actualité mondiale:

Quelques réflexions linguistiques (Interlude N° 9)

Je vous ai dit l’autre jour qu’en vue de nos prochaines vacances au bord de l’Atlantique (Oh ! calmos, je n’ai pas dit La Baltique !) j’allais accélérer le rythme de mes parutions. Souffrez que je vous importune plus souvent, mais ‘bonne lecture’ tout de même !

Après le français (Interlude 7) …

https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/6219

… et langlais (Interlude 8)

https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/6251

…si nous parlions de l’espagnol dans le monde ?

Pour la petite histoire, 538 millions d’hispanophones occupent la 4ème place mondiale, derrière l’anglais, le chinois mandarin et l’hindi.

On évoquera aussi l’italien mais… je ne parlerai pas du russe. Non mais !

Quelques réflexions empruntées à Carmen Posadas, une écrivaine espagnole que je lis depuis longtemps, qui elle-même les a empruntées au Queen Sofia Spanish Institute… avec mes ajouts personnels.

Les termes ibériques ayant rejoint l’anglais américain (et bien d’autres langues), viennent des conquêtes espagnoles en Amérique du Sud au XVième siècle, c’est avéré :

Patio, du latin « pactum » en passant par l’occitan «pàtu».

ranch, de rancho

fiesta… qui figure dans le dictionnaire américain depuis plus de 300 ans

hurricane de huracán

tornado (je vous fais un dessin?)

Et le barbecue ?   Là, les hostilités vont commencer, car les espagnols disent qu’ils ont inventé le mot ‘barbacoa’, qui serait issu de barba (barbe) et ‘coa’ (diminutif de cola, queue). De la barbe à la queue évoquerait la manière d’embrocher un animal en le traversant de part en part. Mais c’est faux ! Si barbecue vient bien du continent américain, ce n’est pas des États Unis, mais de l’Amérique du Sud. Et il est aussi avéré que le mot ‘barbaque’ n’a rien à voir avec ce sujet. Histoire à suivre…

Alligator, qui n’est autre qu’une déformation du mot lézard espagnol (el lagarto), plaza, latino, burro, macho, tapas… oups, j’allais oublier ‘olé’ qui a depuis longtemps été intégré aux dictionnaires américains et français !

On n’oubliera pas la guérilla, pur produit de l’invasion napoléonienne de la péninsule ibérique en 1808.  Bien que l’actualité nous rappelle tous les jours ce ‘perpetuum mobile’, les enfants doivent savoir que l’envahisseur Napoléon n’était pas un tsar russe !

J’ai failli escamoter l’indispensable et réconfortante ‘siesta’ et que pensez-vous de quixotic, la version américaine de quichotesque ou quijotesque ?

Au passage, Carmen Posadas attribue à l’espagnol le terme cafétéria, alors que je pensais à une origine italienne, mais ‘la mère Gogol’ la situe à Istanbul en 1550 déjà ! Comme quoi…

Et la migration du français ? Toute une histoire, tant notre langue fut celle des nobles, des lettrés, de la royauté, bref des gens aisés, mais vous pouvez continuer à lire akimismo, preuve vivante quon peut essayer d’écrire… sans avoir une thune !

Les nantis ont exporté les termes de la gastronomie française qu’ils pouvaient se payer : baguette, mode du chef, amuse-bouche, hors d’oeuvre, crème brûlée, eau de vie (héhé!), beurre maître d’hôtel, entrecôte (mais sans le ‘^’), croissant, soufflé, sauce café de Paris. Ce sont aussi ceux « qui avaient les moyens » qui ont popularisé à l’étranger certains termes qui échappent à ceux qui ne sont pas nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche, comme joie de vivre, bon vivant, lèche-vitrine, chic, connaisseur, parfum, boutique, tartufe, laisser faire, élite, naïf.

Et les italiens, dont nous avons parlé plus haut avec cafétéria ? Grands voyageurs, entrepreneurs, cinéastes et surtout musiciens, il est normal que leur langue ait engendré des expressions connues partout : dolce vita, allegro, vivace, sfumato, adagio, arabesco, ma non troppo, ristretto, tiramisù, parmigiano.  Vous noterez que par pudeur, je n’ai pas ajouté mafia !

Non, non je n’oublie pas les anglais, inventeurs de presque tous les sports, qui ont ‘envahi’ le monde avec, en premier lieu, le football et ses règles dérivées, ‘francisées’ grâce aux équipiers de Juste Fontaine, champions du monde en 1958 avec les bleus et aussi à la télévision d’époque avec Léon Zitrone : hands, corner, lines man, goal, off side, penalty, sont devenus faute de main, coup de coin, juge de ligne, but, hors-jeu ou coup de réparation, pour ne pas parler des tirs au but !

Je pensais conclure cette compilation par l’informatique. Mais vous y êtes tous confrontés dans votre vie courante, votre boulot et vos loisirs non ? Alors, mieux vaut mettre mon personal computer (PC) en stand-by plutôt que de continuer à ‘downloader’, faire du re-writing avec des datas stored dans mon hard disc.

Adios & Bye bye…

Oh, j’allais oublier : Ciao & Salut ! 

Que se passe-t-il ?

Pendant des années, des semaines, des jours et des jours, à chaque heure, les bulletins d’infos de tous les médias ne parlaient que du virus, du virus et encore du virus…

Depuis quelques jours c’est le silence total sur la pandémie. J’en déduis qu’elle n’existe plus, que tout le monde est vacciné, qu’il n’y a plus d’hospitalisation, bref que tout va bien non ?

Mais, j’y pense : le fameux virus aurait-il émigré en Russie ou en Ukraine ? Je ne sais pas mais on nous parle beaucoup de ces régions…

Une bonne raison pour ajouter un dessin à ma rubrique  L’ESPAGNOL FACILE… AVEC LE SOURIRE !

Il s’agit d’un clin d’œil au dessinateur espagnol Ramon

Je me suis fait contaminer en faisant la queue pour acheter le test pour savoir si je m’étais fait contaminer !

Reprenons… dit le chef d’orchestre !

Home sweet home… Première!

Eh! Oui, nos trop courtes vacances (à peine 5 semaines) sont terminées.

Tout avait bien commencé, par la Méditerranée puis l’Atlantique.

Nous avons même réussi de suivre géographiquement et chronologiquement la floraison des amandiers :

En janvier dans la Contraviesa Granadina

Ces amandiers voient en même temps les Alpujarra
et la Méditerranée, les veinards

Et en février, à notre retour à la Sierra

Contrairement à ceux de la Contraviesa, les nôtres cohabitent avec les peupliers, les pins et, bien sûr, les oliviers. Photo prise ce matin depuis notre terrasse.

Mais, il y a deux semaines, Cornelia s’est fracturé le fémur. Ambulance, opération, quincaillerie et béquilles. Le retour avec un seul conducteur (bibi !) fatiguant mais arrivés à bon port dans notre Sierra de Segura (Jaén).

Pendant qu’elle reprend toutes ses marques, provisoirement sur « deux plus deux pattes », je m’informe un peu ce qui s’est passé dans le monde. Il paraît qu’il y a eu des jeux olympiques (bof !), des discours politiques (bof !), des menaces de guerre (bof !), des crimes, des accidents de chasse et des attentats (re-bof !) … donc rien de spécial, rien de nouveau, rien d’intéressant. On dit aussi qu’il y a un virus qui circule. Tiens tiens… Je vais me renseigner !

J’ai repris le peaufinement de quelques textes pour la suite de Ma vie en monovision, mais vous connaissez l’expression andalouse : ‘tú tranquilo, no te preocupe !’

En attendant la reprise sérieuse des ‘affaires’ (affaires sérieuses, tu parles !) un petit ajout à ma rubrique L’ESPAGNOL FACILE… AVEC LE SOURIRE !  une des pages spéciales de mon blog, avec un dessin de Idigoras y Pachi, trouvé dans un hebdomadaire que mon marchand me garde pendant mes absences :

Alors Aurelio, tu ne joues pas ?

Non car je viens d’apprendre que les jeux d’hiver ont eu lieu en Chine et que le ‘mundial’ de football sera au Catar … D’ici à ce qu’ils décident que le championnat de pétanque se déroulera en Corée du Nord

Ma pièce de collection 

Plantons le décor:  

29 années de mariage avec Cornelia

Amour intense intact

Comme elle est de l’année de la Citroën DS 19 je plaisante en lui disant qu’elle est ma pièce de collection. Les passionnés d’automobile qui connaissent la date de la sortie de la DS 19  apprécieront. Mais qu’ils soient discrets pour les non branchés à qui je pourrai toujours faire croire que ma femme est contemporaine de la DS3. Et le premier cuistre qui évoque la Juva 4 prend le risque d’exposer ses fesses à mon 42 fillette… Je ne suis pas du genre à me répandre et raconter ma vie privée sur ce blog, mais depuis 5 ans, il s’est lié tellement de complicités, de clins d’oeil et d’amitiés virtuelles, qui valent souvent plus que de fausses amitiés genre Facebook!

C’est pourquoi je vous ai parlé l’autre jour de l’accident de ma femme en visite au marché de Rota, à 5 km de notre camping de Chipiona, son hospitalisation, opération avec clous et vis en titane et pas mal de douleurs… Elle est rentrée au camping il y a deux jours et nous avons loué un bungalow plus pratique que le camping-car pour l’accès de ma convalescente.

Pendant qu’elle fait la ‘siesta’ je me permets, mezzo voce, une réflexion: c’est à Rota qu’elle s’est fracturée le fémur. Me permettrez vous de l’exprimer en espagnol Cornelia se ha roto la pierna à Rota y tiene ahora la pierna rota. Bon je sors!

Merci à toutes celles et ceux qui ont pris de ses nouvelles et ont fait part de leurs encouragements. Ancienne très bonne skieuse, elle a très vite trouvé toutes les astuces pour manier «le planté du bâton… ou de la béquille».

Nous reprenons la route du retour en fin de semaine pour Segura de la Sierra et déjà nous réjouissons d’avoir choisi une maison dont le rez de-chaussée permet une vie compatible avec les cannes!