Et pourquoi les retraités n’auraient-ils pas droit aux vacances ?

Mon texte du 17 septembre vous remerciait de nous laisser la place sur les plages. Merci ! Nous en avons bien profité et tout est déjà rentré dans l’ordre à la maison :

Voici une histoire aquatique mettant en scène les fleuves Guadalquivir, Guadalete et même le Rio Tinto, l’Atlantique et la Méditerranée, un résumé de 3 semaines de vadrouille… évocation aussi d’une météo surprenante.  

Laissant derrière nous Jaén, notre province, avons mis le cap à l’Ouest pour traverser celles de Cordoba, de Sevilla et arriver dans celle de Cadiz. Je m’amuse à l’évocation d’un périple qui paraît être une expédition au long cours, mais ne s’agissant que d’un petit 500 km d’autoroute, effectué en deux journées, avec deux conducteurs se relayant au volant ! Nous étions bien loin des trajets estivaux habituels de nos amis Français, coutumiers de trajets de 800 km d’une traite de Paris à la mer, avec 900 km de bouchons…

Quelques jours dans notre petit camping de Chipiona au bord de l’Océan, cure de promenades sans fin avec Nico sur le sable confortablement compacté par le retrait de la marée, et sympathiques retrouvailles avec des amis venus de Suisse pour nous voir, car notre actuelle tendance est au sédentarisme ibérique, surtout après les vicissitudes d’un virus dont vous avez peut-être entendu parler !

Ensuite, une étape de transition, dans un camping de 400 places (Oui, ça existe… Pfffffff !) à Puerto de Santa Maria, une sorte de pèlerinage pour Cornelia, qui y a fait un séjour l’an dernier… à l’hôpital, pour rassembler le puzzle de son fémur fracturé et incorporer un peu de ferraille au passage!

Nous avons ensuite laissé l’océan pour la Sierra de Cadiz, qui sépare le versant Nord (la Meseta de l’arrière-pays) de celui du Sud méditerranéen de Granada et Malaga.

Nous quittons l’embouchure du Guadalete, dont nous reparlerons, par 28°. Le lendemain matin, 90 km plus loin, à 900 mètres d’altitude, il fait 8°, tu parles d’un climat continental ! Ah la météo… tenez-vous bien : après presque 5 mois sans avoir vu une goutte de pluie, nous nous sommes endormis au bruit délicieux, exceptionnel pour nous, d’une grosse averse sur le toit de tôle de notre maison à roulettes. Le Nirvana !

Pendant la promenade matinale avec notre chien, nous passons un pont indiquant que nous traversons … eh oui, le Guadalete

Ne vous étonnez pas de me voir avec des chaussettes et des gants car il faisait 8°

Un fleuve de 165 km de longueur qui termine sa course à Puerto de Santa Maria, que nous venons de quitter.

L’embouchure du Guadalete à Puerto de Santa Maria

Photo tirée d’Internet. Il doit s’agir d’un document historique, à voir la suivante plus actuelle prise par Cornelia, exactement à la même place!

Il s’agit bien du même « fleuve » à quelques centaines de mètres de sa source. Vous avez dit sécheresse ?

Encore une surprise ? Pendant la journée la température a repassé de 8° à … 26° ! Et une étonnante réalité : Si chez nous dans la Sierra de Segura (Jaén) nous avons entre 350 et 650 litres de précipitations au m2, à la Sierra de Grazalema il tombe 2200 litres annuels, c’est paraît-il le record d’Espagne, rien que ça !

La dernière découverte de la journée est encore une histoire maritime. Pendant près de 30 ans de vie en Espagne je croyais que le 3 août 1492 Christophe Colomb avait appareillé pour ce qu’il croyait être les Indes, depuis l’embouchure du Guadalquivir, fleuve qui prend du reste sa source à une trentaine de kilomètres de notre maison de la Sierra de Segura. On m’a corrigé en évoquant le Puerto de Santa Maria et le Guadalete comme lieu de départ pour les Amériques, mais j’ai encore dû réviser mes connaissances : Colomb a pris la mer à Palos de la Frontera, sur le Rio Tinto, à côté de Huelva, donc à une quarantaine de km du Guadalquivir et du Guadalete. Je prendrai plus tard le temps de vous parler un peu plus de Colomb et du Rio Tinto qui n’a rien à voir avec le ‘tinto’ de la Rioja, que vous connaissez. J’évoquerai le riche mécène Martin Pinzón qui a fourni deux des trois caravelles du navigateur génois… Cet armateur vivait à Palos de la Frontera, suivez mon regard !

La fin de notre voyage n’a rien de maritime, à part le fait passer de l’Atlantique à la Méditerranée, avec une nuit étoilée, sans lumières, dans la solitude absolue, en plein milieu de n’importe où, sur fond sonore de brame des cerfs en rut. Nico avait la narine excitée et nous avons même entendu les pas des cervidés sur les pierres, à quelques mètres de notre véhicule.

Des photos de notre ‘camping privé’ pour une expérience que peu de voyageurs ne connaissent…

 Oui, je sais qu’il faut de bonnes lunettes pour apercevoir notre maison à roulettes au centre de la photo!

        

Je ne précise pas les coordonnées exactes du lieu, car les Hollandais sont friands des endroits gratuits. C’est vrai que nous n’avons pas rencontré un seul Batave dans cet endroit désert !

Avant de faire de nouveaux projets d’évasion je vous montre que la nourriture dans les campings n’a rien à envier à celle des établissements étoilés. Invités par Pepe et Maria Carmen, les propriétaires du camping de Motril, devenus des amis que nous rencontrons chaque année, surtout après y avoir passé plus d’un mois de confinement sanitaire il y a deux ans :

Pas très vegan hein?

La viande est du Wagyu cuisiné très lentement (plus d’une heure trente) au barbecue sur la braise de bois par un ami argentin des patrons… je ne vous en dis pas plus !

Selon Wickimachin, le Wagyu est une viande de gastronome pour laquelle il faut compter jusqu’à 230 euros le kilo. Nos amis du camping ne se sont pas fichus de nous !

De son nom, né de la juxtaposition des mots WA (Japon) et GYU (bœuf), cette mythique race de bœuf japonais fait partie des plus appréciées par les amateurs de viandes, grâce à sa tendreté exceptionnelle et son persillage hors-norme.

Ces deux qualités procurent un goût inimitable aux saveurs de beurre et de noisettes. Ne pas confondre avec le Boeuf de Kobé plus connu, car le Wagyu n’est pas élevé selon le même cahier des charges.

Il s’agit d’une viande moins grasse que son glorieux aîné, mais le boeuf Wagyu est néanmoins sur le podium des meilleures viandes du monde.

Je vous laisse car, coïncidence, demain est le 12 octobre, la fête nationale espagnole, célébrant l’arrivée en Amérique d’un certain Cristoforo Colombo, l’italien qui a découvert ce qu’il croyait être les Indes mais il s’agissait des Antilles, Cuba pour être exact !

Vous connaissez Sir Norman ?

Dans la catégorie Clin d’œil, j’ai lu pour vous !

Les réflexions que vous lirez plus bas sont empruntées à Norman Foster, dont vous avez bien sûr entendu parler.

Né le 1er juin 1935 à Manchester, Norman Forster est architecte (Cessez de tripoter la calculatrice incorporée à votre smart machin… M. Foster a 87 ans). Au nombre de ses réalisations citons les plus remarquées (je n’ai pas dit les plus remarquables hein !) :

Millenium Bridge by Foster + Partners. Photo by Nigel Young
The Gherkin by Foster + Partners
London City Hall by Foster + Partners. Photo by Nigel Young
Torre del Collserola by Foster + Partners. Photo by Nigel Young

Et, bien sûr, le chef d’œuvre qu’est pour moi le Viaduc de Millau :

Hauteur des piliers 343 m. Un des records à souligner : Jusqu’à 800 ouvriers sur le chantier pendant 3 ans et aucun mort (Je répète aucun mort !)

Je m’y suis arrêté de nombreuses fois pendant sa construction. J’ai observé les travaux depuis en haut, en bas, et de tous les angles possibles ! J’avoue même avoir bravé les interdictions, m’aventurant sur l’ouvrage (quelques mètres seulement !) à pied, juste avant son ouverture. Puis en voiture dans les deux sens, dès sa mise en service, encore sans raccordement à l’autoroute (!) en payant le péage les deux fois et je l’ai encore traversé dans le flot grégaire du troupeau transhumant en France en été…

Une anecdote : Le projet du Pont de Millau était prêt mais une ministre écologiste du nom de Dominique Voynet passait son temps à mettre les bâtons dans les roues. C’est alors que Jacques Chirac (qui a dit qu’il n’avait ‘rien fichu’ au cours de ses deux mandats ?) a convoqué son ministre des transports et de l’équipement et lui a dit : « Allez-y Gayssot ! », donnant le feu vert pour la pose de la première pierre.  L’écologiste n’a pas aimé ce passage, d’autant plus que le Ministre des transport de l’époque, Jean Claude Gayssot, était… communiste. Vous, je ne sais pas mais moi j’adore le gag !

Sachez encore que les collaborateurs de Norman Foster ont utilisé une technique révolutionnaire : un satellite géostationnaire qui contrôlait en permanence l’horizontalité et la verticalité de l’ouvrage; le pont de Millau n’aurait donc pas pu être réalisé quelques années auparavant.

Le personnage et son œuvre étant situés, voici les réflexions qui ont motivé cet article :

« Les voitures m’ont fasciné depuis enfant. Elles nous ont transformé comme aucune autre invention »

« Si la voiture actuelle est techniquement très sophistiquée et plus sûre, elle manque d’individualité… comme notre société »

« L’automobile a transformé le paysage urbain et rural comme aucune autre invention. Son influence fut énorme et, lors du passage du 19ème au 20ème siècle, la motorisation a sauvé les villes… New York et Londres empestaient à cause des chevaux morts et malades qu’on laissait de décomposer« 

« Peut-on dire que la voiture a nettoyé les villes ? Il ne faut pourtant pas ignorer que le trafic automobile urbain est ensuite devenu le principal contaminant. Et si nous disions que l’automobile a doublement remplacé le cheval ? »

Le prétexte de cette publication m’a été fourni par une exposition dédiée à l’art et l’automobile, au fameux Musée Guggenheim de Bilbao. Le commissaire principal de cette gigantesque expo n’est autre que Sir Norman Foster. C’est lui qui a choisi les 38 véhicules prestigieux exposés, ajoutant 11 véhicules originaux de sa propre collection. On peut voir une Porsche Phaéton électrique de 1900 (oui Porsche, électrique, en mille neuf cent !), la Voisin C-7 Lumineuse que conduisait Édouard Jeanneret Gris (oui M. Le Corbusier !), une Hispano-Suiza H6B, des Bugatti, une Ferrari GTO de 1964 dont un exemplaire vient d’être vendu aux enchères pour une broutille : 38’000’000 de dollars (Oui 38 millions, vous aviez bien lu), une Tatra T87 de 1948 et même une réplique de la très rare Dymaxion de 1933/34

Cette page empruntée à XLSemanal donne une petite idée des modèles exposés mais l’ajout de détails qui ne vous intéressent pas forcément feront l’objet d’un complément dans quelques jours sur mon second blog

Au temps des automobilistes  

https://histoiresdautomobilesetdemotocyclettes.com

Que les fans d’histoire automobile patientent, je travaille à cette publication, avec des détails techniques et historiques qui laisseront sans voix… même les plus férus en matière d’automobiles anciennes ! A+

Le cyclisme ‘en questions’ !

Ces temps on parle beaucoup de vélo dans les ‘étranges lucarnes’, dans les journaux et même sur nos blogs… Je publie donc un

Questionnaire donnant droit, pour ceux qui répondront juste à au moins 50% des questions, d’intervenir sur mon blog et sur celui de mes amies et amis…

… j’attends donc celles (et ceux !) qui s’interrogent sur la manière de faire pipi à vélo. Commencez par répondre à quelques questions. D’accord ?

Ernest Salgrenn et Tadej Pogačar sont bien entendu exclu de cette participation. Il savent pourquoi !

Expliquez à un néophyte le sens de cette phrase des années 50 : L’Aigle d’Adliswil s’est envolé dans la Madeleine

Que signifient les expressions suivantes :

       Ratagaze (Une « amabilité » de Merckx à l’endroit de Joop Zoetemelk !)  

       Pédaler en facteur ou pédaler carré

       Un cadre en tuyaux de chauffage

       Le nez dans les cocottes

       Tout à droite

       La chaîne sur la plaque et la meule

       Faire du bec de selle

       Être posé sur son vélo comme un crapaud sur le goulot d’une fontaine 

Quelle est la différence entre 39 x 25 et 54 x 12 ?

Si on vous dit EPO, pensez-vous aux Établissements de la Plaine de l’Orbe, un pénitencier de Suisse romande ?

Lequel de ces trois mots a un rapport avec le cyclisme : Hypocrite, Hippocrate, Hématocrite ? Plusieurs réponses possibles.

Peut-on pratiquer le cyclisme de compétition dans un autobus ?

Le col du Galibier est-il dans les Pyrénées ou dans le Massif Central ?

Que s’est-il passé entre Brive et Agen le 16 juillet 1951 ?

A la mise en garde de Raphaël Geminiani : « Fais attention, le Ventoux n’est pas une montagne comme les autres ! » qui a répondu « Ferdi pas coureur comme les autres » ?

Fernando Alonso a-t-il remporté le Tour de France ?

A qui correspondent les surnoms suivants :

L’aigle de Tolède

L’aigle d’Adliswil

Le divin chauve (je vous aide: ce n’est ni l’ancien gardien des Bleus Fabien Barthez ni moi) … du reste il porte maintenant une moumoute qui lui sied comme un tablier à une vache espagnole !)

Le grand fusil

Le pédaleur de charme

Le cannibale

La pleureuse

Le blaireau

L’éternel second

Spartacus

Le beau Mario

Monsieur 60%

Le gitan d’Eeklo

Pourquoi associe-t-on toujours le Champion du Monde Tom Simpson au Mont Ventoux ?

Louison Bobet est connu pour avoir créé un centre de thalassothérapie à Quiberon en Bretagne ? A-t-il fait autre chose dans sa vie ?

Peut-on organiser une course contre la montre à St-Imier ?

Faut-il appeler la gendarmerie quand, au Tour de Romandie, sur radio tour, on annonce deux échappés près de Bochuz (un autre pénitencier) ?

Est-ce du terrorisme quand Wout van Art « place une mine » ?

Est-il vrai qu’il y quelques années les coureurs de l’URSS descendaient la Faucille comme des marteaux ?

Qui est l’auteur de cette perle : A l’insu de mon plein gré ?

Le point commun entre Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain ?

Fausto Coppi est-il le réalisateur du film italien de 1948 Le voleur de bicyclette ?...

… et Vittorio De Sica a-t-il remporté la classique Milan – San Remo ?

Fredonnez quelques mesures du Beau Vélo de Ravel

En 1971 j’ai suivi le Tour de France dans son intégralité (20 étapes, 3608 km) sans voir un seul coureur cycliste ! Je dis que c’est vrai. Et vous ?

Bonne chance. A+. Mes affectueuses excuses à l’ami Salgrenn!

Un autre Clin d’œil

Sous-titre : J’ai lu pour vous !

Felipe González

On ne parle pas de politique, ni sur ce blog, ni avec les autochtones, ce qui est normal de la part d’un anarchiste (Ouh le gros mot !) qui n’est jamais allé voter, même dans son pays natal… ce qui ne m’empêchera pas de citer une remarque d’un homme politique, ancien chef socialiste du gouvernement espagnol qui se nomme Felipe González, né en 1942, donc à un an près nous aurions pu être de la classe… sans pourtant que je partage ses idées !

Qui est ce monsieur González ? Qu’est-ce que le PSOE ? Comment fonctionne l’Espagne ? Quelle fût son passé ?

C’est vrai que mon propos nécessite un court et rapide coup d’œil résumant les dernières 50 dernières années en Espagne, dont acte :

Je ne vais pas vous apprendre que dès 1936 il y a eu une terrible guerre civile fratricide et mortifère, suivie de 40 ans de dictature ‘musclée’ du général Francisco Franco, mort en 1975. Avant de disparaître, il a rétabli une monarchie constitutionnelle, en nommant le roi Juan Carlos 1er qui, avant de faire le ‘con’ en ‘couchant’ à droite et à gauche, magouillant avec l’argent de certains émirs et… tuant les éléphants, avait parfaitement réussi ce qu’on nomme ici « la transition », joli mot pour qualifier le passage d’une dictature pure et dure à une démocratie…

Vous en saurez plus sur les honteux agissements de l’ex monarque en relisant ma publication sur ce blog, sous le titre Le roi des khons !

https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/4494

Quelques repères historiques :

En 1976, le premier gouvernement démocratique de droite modérée était présidé par un homme qui a laissé de bons souvenirs, Adolfo Suárez, de l’UCD (Union démocratique du centre) un parti qui se proclamait d’ouverture (partido de apertura).

On retiendra qu’il a fait voter la légalisation des syndicats, des partis… même du PCE (Parti communiste espagnol). Il est aussi à l’origine de l’amnistie, paraît-il générale (sic) des prisonniers politiques, permettant le retour au pays des exilés idéologiques.

C’est sous la présidence d’Adolfo Suárez qu’a eu lieu la première assemblée légale d’un parti de gauche, le PSOE (Partido socialista obrero español).

Les idées de changement germaient et nous avons eu un gouvernement socialiste en 1982, ce qui devait déboucher sur l’alternance gauche droite que nous connaissons encore de nos jours !

Le chef de ce gouvernement était… Felipe González, dont je vous parlais plus haut.

Et alors ?

Alors, je viens de lire un intéressant reportage sur mon presque contemporain.

A la question qui n’a rien de politique : L’Espagne se vide-t-elle de ses populations rurales, l’ancien chef du gouvernement répond :

C’est une des grandes tragédies actuelles, avec des conséquences dramatiques sur la vie des ruraux qui restent. Imaginez qu’on convoque des octogénaires par SMS pour se faire vacciner, certains vivant dans des campagnes sans couverture téléphonique mobile et ne sachant même pas ce qu’est un ‘Short Message System’.

Nous devrions respecter le choix de ceux qui ont décidé de rester (où n’ont pas pu faire autrement) dans leurs villages et leurs fermes de toute la vie. Même si leur choix nous paraît obsolète !

Il conclut par cette phrase qui a justifié ce ‘clin d’œil’ :

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que ce sont les jeunes qui enseignent aux anciens !

C’est tout. Bonne réflexion à vous !

Déjà paru sous le titre Clin d’œil

                  Le café en Ukraine              22 avril 2022