Clin d’œil !

Non… ne partez pas, ce n’est pas une suite à ‘Ma vie d’amblyope’. Juste une petite rubrique fourre-tout avec des expressions entendues ici en Andalousie ou lues dans la presse espagnole. Le but est de vous amuser, vous interpeller peut-être, mais surtout de vous dépayser.

Tiens… mon manuscrit ? La publication, achevée depuis une quinzaine de jours, est en cours de regroupement récapitulatif dans une page spéciale de mon blog sous le titre de Ma vie en monovision.

J’y travaille au rythme… andalou. Si vous avez manqué le début, comme ils le disent dans les ‘étranges lucarnes’, vous pouvez y trouver matière à une séance de rattrapage !

Il suffit de clicker sur la rubrique en couleur.

Et le clin d’œil ? Nous y arrivons !

« Je n’ai pas une minute » est une expression à la mode, que je comprends, car je vous sais fort occupés, même que mes amies et amis à la retraite disent ne plus avoir une seconde… Vous n’avez donc pas le temps de lire la presse. Bien sûr que vous vous informez, avec plusieurs heures de ‘téléabrutisseur’ et de ‘smartmachin’ par jour, mais vos écrans n’ont pas d’application permettant d’autres interprétations que celles du politiquement correct, souvent gouvernemental ! Affaire à suivre… prochainement.

Pour l’heure, voici un premier clin d’œil, qui date de cette semaine !

Je vais acheter du café dans une boutique qui torréfie sa marchandise sur place. Accueil sympa du personnel, qui ne manque jamais de m’offrir un café, même si à 12 heures 30 je serais plus enclin à accepter une boisson ‘apéritive’ !

Pendant que l’accueillant responsable prépare mon mélange, dans une ambiance olfactive propre à la torréfaction, je demande s’ils suivent la tendance actuelle de l’augmentation générale des produits de consommation.

« Non, pas depuis l’an dernier, quand les pays d’Amérique du Sud avaient vu leur production diminuée par la sécheresse ! »

« Je pensais à la situation actuelle, due à la guerre dans l’ancienne URSS ! »

Réponse avec un clin d’œil et un sourire :

« Que je sache, l’Ukraine ne produit pas beaucoup de café… »

Ma vie en monovision (Chapitre 38) Encore la force mentale…

Vous savez, je vous l’avais dit, que j’accélère mes publications pour terminer cette ‘saga’ avant de repartir au bord de l’Atlantique pour une autre accélération : celle de la convalescence de Cornelia qui se remet bien de sa fracture du fémur.

Voici donc une suite à mon texte du 11 mars 2022, liens: https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/6414 

1963. J’ai 22 ans (Oui je sais, ça ne nous rajeunit pas !). Jeune marié et père de famille, je suis confronté à une épreuve qui, de nos jours, nécessiterait psychologue et cellule de crise. Je rentre du travail et trouve ma femme en pleurs. Elle vient d’appeler le pédiatre pour une rechute de notre fils âgé de deux semaines. Nous sortions d’une période difficile qui ajoutait à une mastite de ma femme une sérieuse infection du gosse. Le médecin dit que c’est très grave et qu’il ne peut pas prendre le risque d’attendre une ambulance. Il ne peut pas non plus conduire tout seul un si jeune malade à l’hôpital. Je prends ma propre voiture et le pédiatre tient le gosse dans ses bras. Je fais le trajet à une allure que la loi aurait pu sanctionner et le médecin m’avouera plus tard qu’il n’a jamais eu aussi peur dans sa vie. Et pourtant souvenez-vous que c’est en pilotant une ambulance que j’ai appris à sauver des vies en étant très lourd du pied droit ! Hospitalisation de quelques minutes seulement, avant de réorienter le petit malade en hélicoptère vers l’Hôpital Universitaire de la capitale. Diagnostic : pneumothorax, soit un épanchement d’air dans la cavité pleurale avec, ce qui est plus grave puisque incurable à cette époque (1963), une infection au staphylocoque doré. Rien que ça. Afin de ne pas vous la jouer façon Hitchcock, sachez que grâce à des médicaments totalement expérimentaux, les ‘sulfamidés’ récemment mis au point par l’industrie pharmaceutique italienne, ils ont sauvé le gosse. Je vous parlais de la force mentale, alors sachez qu’en ces temps moyenâgeux, dans une Suisse sans sécurité sociale officielle, on devait prendre une assurance privée avant la naissance des enfants… ce que j’ignorais. Eh oui ! Quand tu as vingt ans, père de famille sans l’avoir voulu, t’as autre chose à faire que de t’informer sur les obligations légales. Je me retrouve alors avec une femme qui sera hospitalisée pour une mastite carabinée, un gosse qu’on vient de baptiser en urgence dans sa couveuse aseptisée, entre la vie et la mort à l’hôpital universitaire de la capitale et une facture équivalente à plus de 150’000 euros actuels, pour l’hosto, l’hélico et les fameux sulfamidés ! (Bon, on me fera bien plus tard cadeau des médocs, pas encore officiellement sur le marché !)

Au sujet du baptême en urgence par un pasteur protestant appelé par les responsables médicaux, je me suis fait remarquer : au moment où l’ecclésiastique prétendait passer ses mains non gantées et non désinfectées par les manchons d’accès au bébé dans sa couveuse, pour un sacrement à l’eau bénite, j’ai explosé en lui interdisant la manœuvre. Il m’a regardé de travers mais au vu de de mon faciès hargneux, il a compris qu’insister aurait été dangereux pour sa santé physique. Nom de dieu !  

Pour le clou de l’histoire je vous livre une remarque entendue de la bouche d’un officier de l’armée, pourtant au courant du traumatisme que je traversais : « Ô toi, t’es pas un homme car tu n’as pas fait ton service militaire ! »  Qui a dit force mentale ? Et vous admirerez une autre force que je revendique : Celle de retenue pour ne pas avoir foutu mon poing dans la gueule du militaire gradé !

Bas les masques?

C’est ma dernière intervention sur la mascarade, et chacun gèrera ses choix, entre confort et santé

Faisons connaissance avec José Luis Jiménez

C’est un Espagnol de trente huit ans, ingénieur diplômé du fameux MIT Massachusetts Institute of Technology, professeur à l’université de Boulder, Colorado, une sommité mondiale en matière d’aérosols. Oui, les aérosols!

Que nous dit-il?

Les aérosols sont des éléments microscopiques invisibles qu’il ne faut pas confondre avec les gouttelettes des postillons. Cette simple affirmation explique tout, puisque les aérosols  restent en l’air alors que les postillons tombent au sol!  Sur quatre cent millions de contaminés, donc quasi un demi milliard de personnes, l’OMS admet finalement, après des mois de négation et de mauvaise foi, qu’il y a peut-être moins de 50% de cas par contact. 

Jiménez affirme que plus de 90% l’ont été par les aérosols. Et, tant qu’on ne le condamnera pas pour fausse info, je continuerai à le croire… La désinfection c’est bien mais elle ne sert à rien pour le Covid! Ah bon? Se laver les mains suffit, dit-il.

 La contamination se fait essentiellement à l’intérieur, un milieu connu pour concentrer et transmettre le virus. La mesure essentielle serait de filtrer l’air des espaces clos, en les équipant de mesureurs de concentration de CO2. Et moi, le naïf, qui pensait juste me désinfecter les mains avant d’aller, sans masque, à un meeting de 5000 personnes au Palais des sports… 

Ses démarches

Jiménez est l’initiateur d’un collège de plusieurs centaines de scientifiques, savants, ingénieurs, chercheurs en biologie, chimistes, bio chimistes, généticiens, spécialistes des fluides, j’en passe, mais pas un seul ‘toubib’! Ce groupe a tenté de nombreuses fois de parler avec l’OMS… mais on leur a claqué la porte au nez, c’est vérifié! En Espagne un nommé Simon, l’équivalent de l’ectoplasme Salomon qui vendait ses mensonges chaque soir à télé française, complice de son copain le ‘véreux verrat Véran’, a refusé de recevoir son compatriote Jiménez qui ne voulait que l’informer sur quelques vérités.

Constatations

L’OMS se base sur des données de 1909, oui mille neuf cent neuf, juste hier ou avant hier non? pour affirmer que les virus ne se transmettent pas par aérosols mais par les gouttelettes, ce qui est une ineptie actuellement prouvée. Bon, ce n’est pas grave, ça a juste coûté la vie à quelques-uns des 50 millions de victimes de la grippe espagnole en mille neuf cent dix huit…

La France, dirigée par les champions du monde du mensonge, avait déclaré que le masque ne servait à rien, qu’il suffisait de se laver les mains et de s’inonder de gel hydroalcoolique pour échapper au virus! Et mon cul je le passe au gel?  Remarque personnelle!

La réalité

On sait maintenant que ce n’était que parce que les génies qui gouvernent le pays n’avaient pas de masques en stock. On a vu le résultat, une autre remarque personnelle!

La vaccination

Jiménez la recommande. Moi aussi, et j’accepte qu’on me renvoie à mes classes sur un sujet que je ne connais pas mais je cautionne la liberté de se faire vacciner. Vous avez bien lu: liberté… laissons l’obligation à la Corée du Nord! Chacun a le choix de sa protection. A noter que je portais toujours un casque quand je faisais de la moto et suis un farouche adepte de la ceinture de sécurité au volant.  Donc je continuerai à porter le masque le temps qu’il faudra!

La vérité

Ce vaccin, qui a été mis au point dans des délais honteux qui remettent en cause toutes les connaissances que les scientifiques avaient sur le sujet et n’a pas encore fourni toutes les informations permettant de connaître son efficacité.

Néanmoins on lui a trouvé un accessit et on affirme maintenant qu’il protège des conséquences d’une hospitalisation en soins intensifs, intubation et autres gâteries Coluche aurait dit: Voilà un vaccin qu’il est bon.

Une autre vérité?

Une évidence avérée et enfin admise par les grands pontes de l’OMS. Il ne leur restait plus que ça pour ne pas crever de stupidité dans l’indignation générale.

Etre vacciné ne vous empêche pas d’attraper le virus

Etre vacciné ne vous empêche pas de le transporter

Etre vacciné ne vous empêche pas DE LE REFILER  À VOTRE VOISIN

Donc le vaccin ne sert qu’à vous éviter de souffrir d’une forme grave de cette pathologie. C’est tout. Ce serait tout de même mieux de l’éviter, non?

Et alors?

Venons-en à la vérité que les gouvernements allemands, français, suisses et hollandais, ceux dont nous rencontrons les ressortissants comme touristes en Espagne, ne leur ont jamais  dite… mais que les ibériques n’ont pas cachée aux vaccinés, d’où la discipline des espagnols pour se protéger partout avec un masque, même s’il n’est plus légalement obligatoire depuis hier, seul moyen d’éviter les aérosols… dans le double sens de l’entrée et de la sortie des orifices faciaux.

Vaccinés ou non… vous devez continuer à respecter et à appliquer les gestes barrières, distances, masque et hygiène des mains ce qui suffit largement!

La fumée?

Ceux qui lisent mon blog savent que la fumée du tabac peut transporter le virus.

On nous rabat les oreilles depuis des mois avec des ‘distanciations’ ridicules: 1.5 ou 2 mètres, Alors que la vraie distance de sécurité est d’au moins 3 mètres, et que proche d’un fumeur, c’est plus de huit mètres.

Mais pas de panique:

Vous êtes vaccinés 3 fois, vous êtes ‘boostés’ par des injections régulières et allez continuer à vous faire ‘inoculer’ à intervalles toujours plus rapprochés. Ne serait-ce pas une question de fric, eh eh? Vous avez peut-être la conviction que vous ne risquez rien et continuez à vous foutre des masques, de fumer entre amis dans la rue bondée et sur les terrasses des bistrots. Le tout à une distance ridicule de 1.5 mètres.

Bonne santé à vous toutes et tous!

C’en est terminé de mes digressions et je vais me remettre à la publication de mes textes sur Ma vie en monovision.

Demain 14 février est un autre jour, celui des amoureux, catégorie à laquelle j’appartiens. Mon cadeau de la St-Valentin sera le retour de ma femme Cornelia. Elle se remet de son opération suite à sa fracture du fémur et devrait être libérée demain de l’hôpital de Puerto de Santa Maria. Pourquoi fais-je allusion à cette ville? C’est le port d’où appareilla un beau jour d’août 1492 le nommé Christophe Colomb!

Quelle mascarade, suite… mais pas fin!

Quelques considérations sur les familles espagnoles, surtout les enfants et les campeurs, le virus, la vaccination et les touristes étrangers. Oui, je sais… à cet inventaire il ne manque que quelques ratons laveurs. Mais n’est pas Prévert qui veut!  

Il s’agit du complément à un texte hors ‘interludes’ et hors de ‘Ma vie en monovision: ‘Quelle mascarade’ du 2 février

https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/6211

C’est aussi un clin d’oeil à mon ami Gilles, qui dessinait ce matin son rêve de quitter le masque!

…..

Je me répète: Vivant depuis 27 années en Andalousie, j’ai eu le temps d’apprendre ‘un peu’ la langue, de lire plus de 150 livres en espagnol, et de comprendre la mentalité des habitants de ce pays qui nous a aimablement accueilli en… 1995!

Une caractéristique commune à toute la péninsule est la vénération et la tolérance pour les enfants, avec une éducation,  plutôt une ‘non éducation’, frôlant la stabulation libre. Un gosse de 3 ans qui traite son grand père de ‘hijo de puta’ provoque une crise d’orgueil chez le destinataire de cette amabilité. Et celui qui grimpait aux rideaux dans une banque, faisait pouffer de rire tout le monde, parents et employés de la banque compris. Une autre scène provoquant l’hilarité des convives dans un restaurant assez ‘classe’ avec un gamin de 5 ou 6 ans qui s’accrochait à la nappe, la tirant de toutes ses forces en hurlant d’extase au vacarme des couverts, plats et verres s’écrasant au sol. Les convives trouvaient ça très drôle, le serveur riait aussi, mais un peu plus jaune, retenant sa rage pour ne pas être qualifié de bourreau d’enfants!

Donc nous essayons d’éviter les endroits trop ‘juvéniles’ en fin de semaine, genre campings familiaux et piscines. Je suis bien entendu heureux que les familles puissent se distraire et que les enfants chantent, jouent, se chamaillent, crient… bref vivent une existence de gosses.  Mais vous me permettrez de ne pas cautionner cette éducation, basée sur la permissivité totale que plus haut je comparais à la stabulation libre! On emploie beaucoup le mot ‘encadrer’… bonne occasion d’apprendre aux enfants qu’il y a une différence entre cris de joie et crise hystérique stridente évoquant une meute de loups affamés. On devrait leur expliquer que que les animaux sauvages hurlent pour sauver leur intégrité physique et assurer leur nourriture! Holà niño, les fauves te poursuivent… ou t’as rien à manger à la maison?

Et pourtant nous sommes en train de revoir totalement nos appréciations sur les vernaculaires: Il nous aura suffit d’un séjour dans notre camping habituel, qui accueille des permanents et des itinérants comme nous, souvent des touristes étrangers, pour apprécier la discipline ibérique.

«Ce n’est pas plus compliqué que ça!»

Les Espagnols que nous croisons aux sanitaires, à la vaisselle, sur le chemin de la plage, partout à l’intérieur du terrain… se protègent et nous protègent contre le virus à la mode en portant un masque. Tout comme leurs enfants, eh eh! En revanche, les étrangers n’ont pas besoin de justifier leur nationalité, car on les reconnait: 9 sur 10 n’en portent pas. Je répète que nous avons affaire à des Hollandais, des Suisses, des Allemands et des Français. Pour les Espagnols, vous inversez les proportions au sujet du masque! Je conclus donc avec la même phrase que dans mon texte du 2 février:

Ce n’est pas plus compliqué que ça!

Je reviendrai une autre fois sur le sujet controversé de la gestion du virus. Etes-vous partant pour entendre la vérité? Mais qui suis-je pour en parler? Juste un lecteur multilingue attentif à ce que disent les scientifiques du monde entier sur le sujet. Ne vous attendez donc pas à ce que je vous parle des inutiles politiciens et fonctionnaires menteurs qui vous gouvernent. Il s’agira juste de considérations scientifiques avérées par les plus compétentes sommités, donc en aucun cas des mensonges des médecins de l’OMS et d’ailleurs…

 A bientôt!

Adiós y hasta luego!

J’aime bien tout préparer, tout maîtriser, tout contrôler. Un héritage de ma trajectoire d’entrepreneur avec 12 employés et celle, il y a longtemps,  de directeur des RH avec 240 personnes à gérer.

Par exemple ce petit texte qui devait accompagner quelques photos pour vous dire au revoir, avant de mettre le cap sur Segura de la Sierra et aussi vous remercier d’avoir partagé quelques bons moments.

Le soleil disparaît à l’horizon et il va falloir songer à rentrer chez nous dans la Sierra… pour nous reposer! Bien sûr aussi pour préparer la prochaine escapade, dans quelques semaines. Dernières effluves des embruns de l’Atlantique, une dernière poignée de sable… et cap à l’Est!

J’avais même préparé une image de style happy end:

Ça aurait été une merveilleuse manière de dire au revoir non? Je vous l’avais dit: TOUT MAÎTRISER?

Bah non!

Cornelia est allée hier matin à un marché à quelques kilomètres d’ici. Elle a trébuché sur un trottoir. Elle s’est fracturée le fémur, rien que ça! Elle est à l’Hôpital de Puerto de Santa Maria. On  l’a opérée en fin de matinée. Elle vient de m’appeler… tout va bien, si on peut afficher ce genre d’optimisme.

Nico et moi sommes tristement seuls mais assumons ce coup du sort, pensant qu’il y a pire non?

J’ajoute cette photo car Cornelia l’avait contemplée avec moi!