Le retour d’akimismo !

Bon… j’admets que celle-ci je vous l’ai déjà servie, mais j’ajoute : Peut-on revenir… sans être parti ?

Je vous imagine en train de ricaner, de conclure qu’akimismo déconne, déraille, qu’il dévisse (une situation grave pour un ancien alpiniste). C’est pourtant mon ressenti après plus de 2 mois de quasi inactivité sur ce blog. Hein, deux mois ? Oui, décembre étant une période qui m’éloigne de vos habitudes, de toutes vos obligations, agitations, célébrations, cadeaux (bien sûr revendus sur Amazon le premier jour ouvrable qui suit les festivités), abus d’alcool, goinfreries, j’en passe !

Puis est arrivé janvier, mon mois préféré. Les économies faites en décembre nous ont permis de partir 31 jours en vacances hivernales. Avec notre camping-car, et bien sûr notre chien Nico, nous avons suivi les côtes méditerranéennes, en principe tempérées (tu parles !).

Tiens, notre chien… il désirait apprendre l’anglais mais voulait que ça aille vite. Il a donc creusé dans le sable, suivant la directissime pour aller en Nouvelle Zélande…

En faisant du camping en hiver nous trouvons des poètes optismistes. Par exemple, nous avons lu sur le camping-car d’un éphémère voisin allemand :

Trop vieux pour travailler

Trop jeune pour mourir

Le bon moment pour voyager !

J’aime cette profession de foi. Et vous ?

Notre périple passait par l’Isle sur la Sorgue, dans le Vaucluse, ce qui nous a permis de sortir du virtuel et de revoir ‘à de vrai’ des amis longtemps éloignés, géographiquement et ‘covidialement ’.

Nous n’avons donc pas eu l’impression d’être partis car la connexion enfin généralisée en Europe et les bonnes conditions de ‘roaming’ nous ont permis de vous suivre sur le net. Donc, à défaut d’implication et de publications, ce furent deux mois de participation passive. D’où mon commentaire : Peut-on revenir… sans être parti ?

Je n’ai pas beaucoup mis mes doigts de pieds en éventail dans le sable (Eh ! Il faisait moins 6° au pied du Luberon…) mais j’ai profité de compiler des notes jamais mises à jour, des journaux seulement partiellement lus et de penser à quelques textes dont vous bénéficierez (vous avez dit ‘bénéficier’ ? …) bientôt. Mais, j’ai encore pas mal de brouillons en retard à peaufiner, de livres à lire, d’articles à traduire, tout un programme qui occupe normalement mes voyages. C’est pourquoi nous songeons déjà à de prochaines vacances. Ce pourrait être juste après les fêtes de Pâques… au bord de l’Atlantique !

J’ai bien dit: L’ Atlantique, car la Méditerranée c’est vraiment trop pénible. Non mais…

Encore une précision pour mes ami-es Français : j’avais pensé reprendre la plume (ou le clavier) plus tôt mais j’ai préféré vous laisser le temps de regagner tranquillement votre logement au retour des diverses représentations du Cirque dans la Rue, malheureusement devenues la norme dans ce qui fut votre beau pays.

Au fait… vous-ai-je dit que je touche une maigre retraite helvétique depuis près de 20 ans, en n’ayant travaillé que pendant 49 ans, en ne cotisant que 47 annuités. Je devrais avoir honte de profiter du système !

A très bientôt !

Akimismo, bien reposé et en pleine forme

Voyage en Scandinavie…

… à moins qu’il ne s’agisse de la Sibérie, ou de la partie septentrionale de la Laponie, en passant par la Steppe des Kirghizes et le Pôle Nord!

‘Flash back’: Je vous avais quitté à la fin de l’été 2022… donc au début décembre en Espagne, pour éviter de subir les excès des fêtes de fin d’année et des célébrations qui ne m’intéressent pas. Je vous avais dit que les économies réalisées par mon renoncement aux dites festivités me permettraient d’aborder janvier 2023 assez à l’aise financièrement.

Nous avons donc pris la route de la Méditerranée avec notre camping-car le 10 janvier et je me suis voté (moi aussi je suis spécialiste du 49.3!) un prolongement des vacances de Noël, avec encore assez de réserves pécuniaires pour continuer notre voyage en zigzag au moins jusqu’à fin février.

Tiens, amis lettrés, vous avez naturellement entendu parler des Voyages en zigzag de Rudolf Toepffer (1799/1846). Peut-être que que notre ami Patrick (Jourd’Hu) vous en parlera dans une de ses prochaines chroniques littéraires. C’était un compatriote écrivain, admiré par Goethe.

Alors pourquoi ai-je évoqué des contrées connues pour leurs frimas en début de ce texte? Je pense que vous avez aussi ‘morflé’ ces dernières semaines avec cette vague de froid générale qui permettra aux climat-septiques de reprendre du poil de la bête.

Pour les anciens, ceux qui comme moi ont vécu février 1956, il n’y a pourtant rien d’exceptionnel. J’avais skié à La Dôle (sommet du Jura franco-helvétique à 1600 m. d’altitude) par de douces températures de 25° sous zéro et le soir nous regardions, frigorifiés, debout sur un trottoir d’une ville des bords du Léman, la première télévision du pays, dans la vitrine d’un pharmacien qui soignait surtout… sa publicité! Il faisait moins 18° mais nos coeurs, encore ‘juvénilement’ patriotiques avaient été réchauffés par les résultats des Jeux Olympiques de Cortina d’Ampezzo: deux médailles d’or, une de Madeleine Berthod, de Château-d’Oex, en descente et la seconde de Renée Colliard, de Genève, en slalom, dont nous venons d’apprendre le décès à 89 ans.

Revenons à notre Scandinavie… française.

Nous avons quitté notre province de Jaén alors que les prévisions annonçaient des chiffres négatifs et mis le cap sur la Grande Bleue, puis Avignon pour retrouver des amis.

Un peu de chaleur devait nous faire du bien… mais nous avons enduré  moins 6° à l’Isle sur la Sorgue et moins 4° à Vic la Gardiole, près de Montpellier.  Pas de quoi surprendre un ours polaire ou un flamant rose mais en camping car, même en nous réchauffant au Muscat de Frontignan ou au Jurançon…

Bonne occasion pour actualiser ma photo de profil non?

Notre maison à roulettes est chauffée au gaz et à l’électricité mais nous sommes assez loin du confort d’une bonne flambée dans la cheminée! Le tout avec de telles rafales de vent du Nord glacé que sont la Bise, le Mistral et la Tramontane. Demain, nous repassons les Pyrénées pour les côtes méditerranéennes espagnoles.

On n’annonce ‘que’ moins 3° à Tarragona. Vous voyez que les affaires s’arrangent…

Pendant que Cornelia observe les flamants roses, il a fallu attacher Nico, très intéressé par ces gros ‘zozios’!

Il va manquer des jours en décembre…

… et il me reste trop peu de temps ‘non férié’ pour publier mes dernières compilations. Le calendrier 2022 s’emballe, me contraignant à jouer mon joker, reportant mes élucubrations sine die (comme on le dit en politique), au moins jusqu’à l’an prochain.

Ceux qui me suivent connaissent mon aversion chronique pour les fêtes de fin d’année, et tout le bordel qui les accompagnent. Je ne vais pas perdre mon temps (et surtout le vôtre…) avec mes sempiternelles rengaines, coups de gueule et distillation de fiel que suscitent chez moi les derniers jours de décembre. Un texte publié ce matin par un ami ‘blogonaute’ et les commentaires de ses suiveurs-euses (Salut Jourd’hu, Natlarouge et les autres) me prouve que je ne suis pas seul à subir les stupidités, les hypocrisies et les excès de fin d’année!

Je vais bien sûr continuer à vous lire, même entre les lignes s’il s’agit d’allusions aux festivités. Basta ya, comme disent les Andalous!

Celles et ceux qui célèbrent sincèrement, peut-être même avec des convictions, ces obligations commerciales, sont complices de les accepter… mais c’est leur droit, excusez-moi de ne pas partager ces orgies coûteuses, souvent bigotes et inutiles.

Je me réjouis d’arriver en janvier, un mois qui me procure chaque année une volupté jouissive, car je suis toujours très à l’aise financièrement en début d’année. Facile, puisque je ne fous jamais les pieds dans les négoces en décembre, n’accepte ni ne fais de cadeaux et ne suis consommateur d’aucune célébration de fin d’année! Pour le coup, personne ne viendra me casser les ‘choses de la vie’ avec des conneries de réveillons de noël et de l’an… dont le prix exorbitant est aussi payé par de pauvres canards odieusement gavés.

Donc, je rentre dans ma coquille avec un petit clin d’oeil: Alors que je pensais, comme tous ceux qui étalent leurs bonnes résolutions pour 2023, changer ma voiture pour une Tesla: je garde ma Rolls Royce… au moins jusqu’à la prochaine coupure de courant électrique ou grève des distributeurs d’essence!

Scandale micogynécologique au Qatar ?

En quête de champignons, je me promenais tranquillement près de Ar Rayyān, entre Umm Salāl Muhammad et Al Wayyān (ne cherchez pas sur ‘gogol eursse’ car, contrairement à ce que pourrait évoquer la phonie des lieux, ce n’est pas en Bretagne mais bien sur le chemin de Al Wakrah, en direction de Umm Sa’īd).

Bon ! je n’ai pas trouvé les Pieds bleus qu’on me promettait car, renseignements pris auprès du premier barbu ‘enturbanné’, en babouches et chemise de nuit rencontré sur le sentier, j’ai appris que le Rhodopaxillus Nudus (c’est le nom latin du Pied bleu !) avait été interdit par les ayatollahs du moment !

Peut-être avaient-ils peur qu’un malhabile confonde un pied bleu avec celui d’un joueur de foot… Revenons à notre affaire ‘micogynécologique’ !

Sachant que dans l’abréviation LGBTQ+, le ‘T’ évoque les ‘Trans’ ou Transgenres, donc ceux qui n’acceptent pas le sexe qu’on leur a attribué à la naissance, les autorités de l’émirat persique auraient interdit la consommation du Pied bleu, qui enfreint les lois de la divine vertu appliquées dans cette moyenâgeuse péninsule. En effet, le Rhodopaxillus Nudus est devenu Lepista Nuda à la charnière des années 50 et 60, rejoignant la lettre ‘T’ des LGBTQ+, posant problème aux intégristes des sables, même s’agissant des initiales du cheikh Tamim ben Hamad Al Thani … l’émir du Qatar !

Force est d’admettre que le populaire Pied bleu est un ‘transgénique’, puisqu’en plus du nom, il a changé de sexe : Du masculin Rhodopaxillus Nudus il a passé à la féminine Lepista Nuda. Ça n’enlève rien à l’excellence gustative de ce champignon, qui reste rattaché à la famille des Tricholomatacaes, mais le reniement du sexe attribué à la naissance serait de nature à perturber les pontes du Qatar. 

Je m’abstiendrai donc de commenter les mots Nudus et Nuda, évitant des réactions qui pourraient me priver… de la finale du tournoi de Doha. Au fait, je ne sais pas quand c’est, ni si c’est du curling ou de la pétanque, mais ce sera bien sûr un match opposant des ‘capilosculptés’ amputés du QI à d’autres ‘capilosculptés’ amputés du QI ! What else?

(Vous aurez bien sûr remarqué que je n’ai pas évoqué les primitifs hein ?)

Carton rouge ? Pourquoi…

Changement

Le changement d’horaire ‘été-hiver’ c’était le 30 octobre… alors que le changement de saison était avant-hier 15 novembre, c’est avéré !

A notre retour au bercail dans la Sierra de Segura, Jaén, après une courte escapade au bord de la Méditerranée (gna gna gna… bon on le saura !)

Après vous avoir importuné des milliers de fois avec des images du coucher de soleil, que ce soit

au bord de l’Atlantique ou de la Méditerranée, voici, enfin une image du lever de soleil. C’était à Motril

et nous devons cette image à Cornelia, ma lève-tôt de femme!

nous avons eu la première vraie averse de la saison automnale, avec déjà une petite vingtaine de litres et les prévisions pour toute la semaine sont optimismes pour une nécessaire ré-hydratation des cultures et l’indispensable remontée du niveau des barrages qui plafonnent à moins de 15% de réserves !

Donc, après 5 mois et demi d’une sècheresse qui devenait à la limite du supportable… oui amis français et suisses, trop c’est trop, même si on pourrait aussi dire que pas assez ce n’est pas assez.

Récapitulons :

C’est un vrai changement de saison puisque, après plus de 6 mois en sandales comme uniques chaussures, j’ai ressorti les chaussettes et les souliers fermés, j’ai troqué mon sempiternel short pour des pantalons et nous avons fouillé partout dans la maison pour retrouver un parapluie !

Et nous avons même célébré notre retour en allumant un feu de cheminée.  Je vous le disais : un vrai changement mais, je nous connais… dans une semaine, si les prévisions aqueuses se confirment, nous recommencerons à râler, en demandant au soleil de revenir !

Le genre humain est vraiment impossible à contenter non ?

Même sans soleil et la pluie, les couleurs d’automne demeurent!