Se laver les mains c’est la mode !

Un humoriste suisse (Oui ça existe !) a mis de la bonne humeur dans mon adolescence. Nous l’écoutions à la radio avec ma mère, qui raffolait de ses poèmes, chansons, histoires et livres. Il n’a jamais obtenu de consécration majeure mais une petite notoriété dans le bassin lémanique.

Il se nommait Jack Rollan

Il fut tour à tour compositeur, chansonnier, chroniqueur, écrivain, éditeur, homme de radio et de théâtre. Correspondant de presse à Paris pour des journaux helvétiques, notre humoriste raconte une anecdote que je viens de retrouver dans un de ses bouquins et qui prend toute sa saveur en ces temps d’hyper hygiène des mains. Voici son texte:

« Pendant un repas, dans un restaurant parisien de bonne classe, je vais aux ‘commodités’, au sous-sol. J’y croise un serveur (facile à reconnaître avec son smoking, gilet et nœud papillon) pressé pour faire ‘ses affaires’, qui passe de l’urinoir aux escaliers sans faire escale au lavabo avant de reprendre son service !

Notre facétieux amuseur y a vu un sujet de réflexion : Doit-on se laver les mains avant de passer à l’urinoir ou après la miction ? On dit même que certains perfectionnistes se laveraient les mains une fois avant et une autre fois après !

Conclusion goguenarde de Jack Rollan :

En tout état de cause, ces derniers doivent se laver plus souvent les mains que leur… ‘appareil’ !

Grosse ? Mais non… juste obèse !

Dans la série « Les Refusés » je viens de retrouver un texte dont le journal des rives lémaniques « La Côte » n’a pas voulu. Ça vous étonne ? Peut-être aurais-je dû l’intituler

La chanson est-ce de l’art ou du lard ?

 Amies de mon blog ne vous froissez pas. J’ai connu et je connais encore des femmes bien en chair. Elles sont belles, pleines de vie et de santé… sous toutes ses formes, j’ai vérifié ! Donc je n’ai rien contre (étant même parfois tout contre !) les petits bourrelets d’amour mais trop c’est trop. Voici l’article refusé en son temps, avec la réponse du journal en question. Chacun se fera son opinion. Bonne lecture !

 Bonsoir La Côte ! Oserez-vous publier ce petit texte ? Amicales salutations.

 Honte au festival Paléo… Honte au journal  La Côte !

Le festival nyonnais est connu au loin pour son engagement écologique. C’est aussi le credo du boss de Paléo, par ailleurs investi en politique sur le même chemin.  Evoquons donc l’écologie et ses corollaires : hygiène de vie et bien être !

Sachant que notre civilisation est victime de maux pandémiques bien plus graves que la grippe N1H1 : la ‘malbouffe’ et l’obésité, comment pouvez-vous présenter une chanteuse Bibendum, en faire la vedette de la soirée et surtout la représenter en première page de mon quotidien préféré ? Je ne sais pas ce que chante  l’emblématique (dixit La Côte du 22 courant !) mais je vois qu’elle s’apparente plus à un tas de saindoux qu’à une artiste.  Encore une fois : Honte à vous les organisateurs et les journalistes de nous imposer l’image dégoûtante de cette grosse ‘dondon’ qui pourrait inciter des jeunes influençables et vulnérables à continuer de se goinfrer de saloperies sucrées et graisseuses devant leur télévision en écoutant Madame Beth Ditto (c’est son nom), gonflant les tristes statistiques de l’obésité dans le monde?

Refusé mais au moins ils ont eu la correction de me répondre :

Monsieur,

nous avons décidé de ne pas publier votre texte. Le courrier des lecteurs est un espace qui répond à quelques règles. Ainsi les lettres ne doivent pas être injurieuses et vos propos pourraient éventuellement susciter une plainte et engager notre responsabilité éditoriale. Par ailleurs, la tonalité de votre propos laisse apparaître un racisme « anti-gros » que nous ne saurions tolérer dans notre quotidien. L’intérêt journalistique pour un artiste en particulier ou un sujet en général ne repose nullement sur le physique de la personne.

Néanmoins nous vous remercions de l’intérêt manifesté pour notre publication et vous présentons nos meilleures salutations.

Contessa Piñon et Philippe Villard, rédacteurs en chef adjoint

 

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Qui a dit : Quelle horreur ? Faites bien attention je pourrais vous dénoncer au Journal La Côte…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon! Je vous laisse pendant quelques jours, le temps d’aller au bord de la Méditerranée essayer de perdre un peu de poids !

Castrez-les !

Ce qui vient de se passer en France avec le viol et le meurtre de la petite Angélique m’incite à ressortir un ancien coup de gueule qui préconisait l’unique traitement à imposer à cette « charogne de bête » sexuellement dérangée. Pauvre gosse !

Dans le bassin lémanique une contrôleuse des Chemins de Fer helvétiques avait été agressée et ‘caillassée’ au petit matin. A la suite de l’article paru dans ‘Le Matin’ j’avais répondu et… bon vous me voyez venir hein ? On ne m’a pas publié ! Comme je subodorais la réaction du journal, j’avais commencé par : Ce petit texte est peut être trop viril pour les chastes oreilles de vos lecteurs ?

Souffrez que je vous le fasse lire:

Au sujet de la contrôleuse ‘caillassée’, castrez-les !

Au ‘Matin’ vous nous racontez les péripéties de ces malsaines bestioles qui ont attaqué, battu et lapidé une innocente contrôleuse des Chemins de Fer. Accepteriez vous une solution toute simple pour remédier aux néfastes frasques de ces invertébrés?

Facile. Inspirons nous de la zoologie, catégorie à laquelle émargent naturellement les petits cons en question: En cas d’agressivité dangereuse chez les chiens, on les fait castrer et la plupart du temps ils deviennent doux comme d’aimables… toutous!

Ne cherchez pas midi à quatorze heures. Faites castrer ces salopards d’agresseurs du petit matin et notre sympathique contrôleuse pourra reprendre son travail sans qu’on nous gonfle les choses de la vie avec des suivis psychologiques. Coupez les couilles à ces fumiers de parasites inutiles et que la paix règne dans nos transports publiques.

Au vu de la récente actualité j’aurais pu ajouter : Que la paix règne dans les parcs publiques où jouent des enfants !

Ce texte trouvera place dans ma page Mondo Cane… c’est la moindre des choses non?

« Les refusés » (suite)

Sous-titre: Y a jamais personne qui m’aime!

Dans la série Les refusés, voici un texte que j’avais envoyé à un quotidien de la région Lémanique. Devinez!… Il n’a pas été publié.

Bravo La Côte… pour la politesse!

 Dans votre édition du 8 novembre vous intitulez un article: Zappelli démissionne.

Monsieur le Rédacteur en Chef, Monsieur le correcteur de service, dans quelle école avez-vous appris la politesse? On évoque beaucoup l’indiscipline de la jeunesse, son manque de respect, sa manière d’écrire… bref ses lacunes d’éducation. Mais comment des professionnels de l’écriture peuvent-ils éluder le prénom et le titre d’un procureur, parlant de lui comme du dernier des manants?

«Daniel Zappelli démissionne» ou «M. Zappelli démissionne» ou même «Le procureur Zappelli» serait-il inconvenant? Est-ce peut-être une une manière de mépriser un magistrat que vous n’aimez pas?

Bon… vous n’êtes pas les seuls à manquer de respect aux autorités, je vous l’accorde. Il n’est de jour sans une impolitesse du genre: Bayrou démissionne, LePen en échec ou Sarkozy au plus bas dans les sondages.

Je trouve ce procédé inadmissible, s’agissant de journalistes qui devraient pour le moins montrer l’exemple.

(J’avais signé de mes nom et prénom!)

Donc pas publié mais.. j’avais obtenu une réponse de Patricia, cheffe d’édition. C’est toujours ça de pris non?

De : Edition Lacote

Envoyé : mercredi, 9. novembre …18:03

À : xxxxxxx@gmail.com

Cc : Contessa XXXXX

Objet : Concernant la politesse

Monsieur,

Nous avons bien reçu votre remarque et tenons à vous affirmer qu’il ne s’agit pas ici d’une marque de mépris ou d’un manque de politesse envers le procureur Daniel Zappelli. Il existe malheureusement des contraintes de place dans les colonnes d’un journal qui nécessitent ce genre de raccourcis. Vous noterez cependant que dans le texte qui suit, le nom et la fonction de l’intéressé ont été énoncés dans leur intégralité. Nous espérons avoir répondu à votre interrogation et vous prions d’accepter, Monsieur, nos salutations distinguées.

Patricia XXXXX

Cheffe d’édition La Côte

Je n’avais pas hésité à ruer dans les brancards. Oui je sais, ça ne sert à rien, mais il n’est pas interdit de se défouler. Ça fait du bien!

 

Merci d’avoir pris la peine de me répondre. J’étais rédacteur d’une revue sportive alors que vous n’étiez pas encore née et peux me targuer de connaître les cicéros, les points, les casses, le choix des polices et les problèmes de justification mais vos arguments de manque de place pour votre titre grossier me font doucement ricaner… Vous n’acceptez tout simplement pas qu’on se permette de vous mettre parfois le nez dans votre grossièreté! Quelle suffisance.

A bon entendeur

Salutations confraternelles… mais pas distinguées!

‘akimismo’

Les gros devraient payer plus !

Dans la série Les refusés !

« L’Hebdo » maintenant disparu avait publié un article faisant la part belle à l’avis de deux médecins au sujet de l’obésité. J’avais essayé de leur répondre mais vous me voyez venir… on n’a pas publié mon article. Ça vous étonne ? Voici à quoi vous avez échappé :

Il s’était fâché que pour un vol en montgolfière on lui fasse payer le double du prix . Il pesait plus de 150 kg! Il pesait? Oui car depuis il est mort de surpoids…

Au fait, savez-vous que selon les conditions atmosphériques, de température et d’altitude la charge d’un aéronef,  le poids des passagers se calcule au kilo près ? J’ai piloté et je confirme cette règle.

Aux USA, où on vole comme on prend le bus: ticket à l’automate, embarquement, vol et peut-être atterrissage, plusieurs accidents d’aviation sont dus à l’excèdent de poids des passagers. Que certaines compagnies introduisent une « fat tax » peut étonner, mais si un meilleur contrôle du poids au décollage pouvait éviter un accident… Quant à vos deux médecins de service : le premier le Dr Jean-Philippe Zermati déclare que cette chasse aux obèses est honteuse et l’autre le Dr Vittorio Giusti s’indigne que l’on s’acharne sur les gros qui, dit-il, sont des malades.

Laissez moi hurler avec l’indignation du simple pékin se privant souvent pour rester dans une norme pondérale acceptable !

 Une maladie ? Vous nous prenez pour des abrutis ?

Osons la vérité : Messieurs les toubibs Zermati et Giusti, retournez sur les bancs de l’Université… mais choisissez une faculté allemande. Dans ce pays il y a belle lurette qu’on a éradiqué cette « maladie ». C’était dans les années 40 et j’affirme que jamais à Dachau, Auschwitz ou Ravensbrück, on a connu votre fameuse « maladie ». Mes propos vous choquent ? Ils ne sont pas politiquement corrects ? D’accord mais les vôtres sont encore plus condamnables ! Alors en vertu du toujours actuel principe de Peter avec ses arabesques latérales et la sublimation horizontale, vous avez largement atteint votre niveau d’incompétence et il est temps d’envisager votre recyclage d’inutiles marchands de pilules.

Terminons par les élucubrations d’un autre de vos docteurs ès saindoux Eric Héraïef  évoquant dans un dangereux amalgame le poids des handicapés en fauteuil roulant et les femmes enceintes qui prennent l’avion… Que je sache, un fauteuil roulant pliable ne pèse guère plus que 12 kg. Que je sache encore, une femme enceinte  prend rarement plus de 15 ou 20 kg lors de sa grossesse. Je ne vois pas ou est le problème… à moins d’avoir pesé 150 kg avant handicap ou grossesse.

Et que penser des propos pleins de bon sens du patron de Ryanair Stephen McNamara : « Sensibilisons les personnes obèses pour qu’elles perdent un tout petit peu de poids et qu’elles se sentent en meilleure santé »