Sous-titre: Y a jamais personne qui m’aime!
Dans la série Les refusés, voici un texte que j’avais envoyé à un quotidien de la région Lémanique. Devinez!… Il n’a pas été publié.
Bravo La Côte… pour la politesse!
Dans votre édition du 8 novembre vous intitulez un article: Zappelli démissionne.
Monsieur le Rédacteur en Chef, Monsieur le correcteur de service, dans quelle école avez-vous appris la politesse? On évoque beaucoup l’indiscipline de la jeunesse, son manque de respect, sa manière d’écrire… bref ses lacunes d’éducation. Mais comment des professionnels de l’écriture peuvent-ils éluder le prénom et le titre d’un procureur, parlant de lui comme du dernier des manants?
«Daniel Zappelli démissionne» ou «M. Zappelli démissionne» ou même «Le procureur Zappelli» serait-il inconvenant? Est-ce peut-être une une manière de mépriser un magistrat que vous n’aimez pas?
Bon… vous n’êtes pas les seuls à manquer de respect aux autorités, je vous l’accorde. Il n’est de jour sans une impolitesse du genre: Bayrou démissionne, LePen en échec ou Sarkozy au plus bas dans les sondages.
Je trouve ce procédé inadmissible, s’agissant de journalistes qui devraient pour le moins montrer l’exemple.
(J’avais signé de mes nom et prénom!)
Donc pas publié mais.. j’avais obtenu une réponse de Patricia, cheffe d’édition. C’est toujours ça de pris non?
De : Edition Lacote
Envoyé : mercredi, 9. novembre …18:03
À : xxxxxxx@gmail.com
Cc : Contessa XXXXX
Objet : Concernant la politesse
Monsieur,
Nous avons bien reçu votre remarque et tenons à vous affirmer qu’il ne s’agit pas ici d’une marque de mépris ou d’un manque de politesse envers le procureur Daniel Zappelli. Il existe malheureusement des contraintes de place dans les colonnes d’un journal qui nécessitent ce genre de raccourcis. Vous noterez cependant que dans le texte qui suit, le nom et la fonction de l’intéressé ont été énoncés dans leur intégralité. Nous espérons avoir répondu à votre interrogation et vous prions d’accepter, Monsieur, nos salutations distinguées.
Patricia XXXXX
Cheffe d’édition La Côte
Je n’avais pas hésité à ruer dans les brancards. Oui je sais, ça ne sert à rien, mais il n’est pas interdit de se défouler. Ça fait du bien!
Merci d’avoir pris la peine de me répondre. J’étais rédacteur d’une revue sportive alors que vous n’étiez pas encore née et peux me targuer de connaître les cicéros, les points, les casses, le choix des polices et les problèmes de justification mais vos arguments de manque de place pour votre titre grossier me font doucement ricaner… Vous n’acceptez tout simplement pas qu’on se permette de vous mettre parfois le nez dans votre grossièreté! Quelle suffisance.
A bon entendeur
Salutations confraternelles… mais pas distinguées!
‘akimismo’
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