Sous-titre : J’ai lu pour vous !

On ne parle pas de politique, ni sur ce blog, ni avec les autochtones, ce qui est normal de la part d’un anarchiste (Ouh le gros mot !) qui n’est jamais allé voter, même dans son pays natal… ce qui ne m’empêchera pas de citer une remarque d’un homme politique, ancien chef socialiste du gouvernement espagnol qui se nomme Felipe González, né en 1942, donc à un an près nous aurions pu être de la classe… sans pourtant que je partage ses idées !
Qui est ce monsieur González ? Qu’est-ce que le PSOE ? Comment fonctionne l’Espagne ? Quelle fût son passé ?
C’est vrai que mon propos nécessite un court et rapide coup d’œil résumant les dernières 50 dernières années en Espagne, dont acte :
Je ne vais pas vous apprendre que dès 1936 il y a eu une terrible guerre civile fratricide et mortifère, suivie de 40 ans de dictature ‘musclée’ du général Francisco Franco, mort en 1975. Avant de disparaître, il a rétabli une monarchie constitutionnelle, en nommant le roi Juan Carlos 1er qui, avant de faire le ‘con’ en ‘couchant’ à droite et à gauche, magouillant avec l’argent de certains émirs et… tuant les éléphants, avait parfaitement réussi ce qu’on nomme ici « la transition », joli mot pour qualifier le passage d’une dictature pure et dure à une démocratie…
Vous en saurez plus sur les honteux agissements de l’ex monarque en relisant ma publication sur ce blog, sous le titre Le roi des khons !
https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/4494
Quelques repères historiques :
En 1976, le premier gouvernement démocratique de droite modérée était présidé par un homme qui a laissé de bons souvenirs, Adolfo Suárez, de l’UCD (Union démocratique du centre) un parti qui se proclamait d’ouverture (partido de apertura).
On retiendra qu’il a fait voter la légalisation des syndicats, des partis… même du PCE (Parti communiste espagnol). Il est aussi à l’origine de l’amnistie, paraît-il générale (sic) des prisonniers politiques, permettant le retour au pays des exilés idéologiques.
C’est sous la présidence d’Adolfo Suárez qu’a eu lieu la première assemblée légale d’un parti de gauche, le PSOE (Partido socialista obrero español).
Les idées de changement germaient et nous avons eu un gouvernement socialiste en 1982, ce qui devait déboucher sur l’alternance gauche droite que nous connaissons encore de nos jours !
Le chef de ce gouvernement était… Felipe González, dont je vous parlais plus haut.
Et alors ?
Alors, je viens de lire un intéressant reportage sur mon presque contemporain.
A la question qui n’a rien de politique : L’Espagne se vide-t-elle de ses populations rurales, l’ancien chef du gouvernement répond :
C’est une des grandes tragédies actuelles, avec des conséquences dramatiques sur la vie des ruraux qui restent. Imaginez qu’on convoque des octogénaires par SMS pour se faire vacciner, certains vivant dans des campagnes sans couverture téléphonique mobile et ne sachant même pas ce qu’est un ‘Short Message System’.
Nous devrions respecter le choix de ceux qui ont décidé de rester (où n’ont pas pu faire autrement) dans leurs villages et leurs fermes de toute la vie. Même si leur choix nous paraît obsolète !
Il conclut par cette phrase qui a justifié ce ‘clin d’œil’ :
C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que ce sont les jeunes qui enseignent aux anciens !
C’est tout. Bonne réflexion à vous !
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