Ma vie en monovision (Chapitre 34) Nous ne sommes ni uniques ni seuls !

Vivre avec sa ou ses différences !

Je ne suis pas le seul borgne au monde… une bonne occasion de solliciter l’aide de Monsieur Wikitruc et de Madame Gogolita pour connaître les plus célèbres monoculaires, et ils sont nombreux. J’espère que le succès de mon manuscrit me fera rejoindre la liste des borgnes fameux. 

Il n’est pas interdit de rêver !

Je dédie ce chapitre à tous ceux qui sont différents et qui recherchent le contact avec des gens différents, correspondant à leur différence, comme dans cette chanson de Jean Nohain de l935 :

« Quand un vicomte, rencontre un autre vicomte, qu’est-ce qui s’racontent… des histoires de vicomtes ! »

Ray Ventura et ses collégiens l’ont rendue populaire, (l’un des guitaristes n’était autre de Sacha Distel. Non, les gamins, ce n’est pas un des Rolling Stones) !

Vous me voyez venir : après les vicomtes, les marquises, les gendarmes et les vieilles tantes pourquoi pas les borgnes ?

Ray Ventura n’est plus là pour les chanter, alors je prends la liberté de vous en parler.

Commençons par l’Amiral Nelson, fameux pour avoir ‘fichu une déculottée’ à l’Invincible Armada espagnole à Trafalgar en 1805. Il avait perdu un œil au siège de Calvi en Corse puis un bras emporté par un boulet de canon à Santa Cruz de Tenerife et, à Trafalgar, il y laissa sa peau. On peut dire que ce marin soldat est parti en pièces détachées !

Un autre monoculaire fut Hannibal, celui qui a traversé les Alpes avec 37 éléphants pour ‘mettre la pâtée’ aux Romains.

Et puis, Français mes amis, vous souvenez-vous de Léon Gambetta l’un de vos présidents du Conseil dont de nombreuses places publiques portent encore le nom ? Il n’avait qu’un œil valide, comme le président de la république Vincent Auriol.

Il y eut aussi quelques borgnes plus… ou moins fréquentables : Moshe Dayan, Theodore Roosevelt, Jean-Marie Le Pen, même le mollah Muhammad Omar, un chef taliban et Hun Sen, premier ministre cambodgien, ex-chef des khmer rouges.

Heureusement qu’il nous reste le sourire des Pieds Nickelés. Les anciens se souviennent de cette bande dessinée de Louis Forton (1908) avec Croquignol au long nez, Ribouldingue le barbu et Filochard… le borgne 

Peut-on régénérer un œil invalide avec des épinards ?

La réponse est non, c’est Popeye le marin borgne qui me l’a dit !

Encore incommodé par la fumée de l’incendie de Notre Dame de Paris j’ai failli oublier le célèbre Quasimodo, qui cumulait les malformations : borgne, il était aussi bossu, sourd, et boiteux. Ce personnage de Victor Hugo a été magistralement interprété au cinéma par Anthony Quinn en 1956 aux côtés de la splendide Gina Lollobrigida.

J’ai gardé cinq célébrités monoculaires pour terminer ce chapitre :

Le cinéaste Fritz Lang qui, en 58 ans de carrière dans le 7ème art a réalisé 142 films et remporté 7 Oscars !

Brigitte Bardot, amblyope de l’œil gauche, on le sait peu. Moi c’est l’oeil droit… BB aurait pu être ma moitié !

Le casque du Dr Marko au Circuit de Charade

Le Dr Helmut Marko, un des patrons de l’écurie Red Bull en Formule 1. Il a disputé 9 Grands Prix et remporté les 24 Heures du Mans. Il a perdu un œil suite à une projection de pierre au GP de France 1972 sur le circuit de Charade.

L’acteur Johnny Depp qui plaît paraît-il aux jeunes filles, vient de révéler un secret gardé pendant plus de 40 années : il est borgne ! A ce sujet, il explique : « À un moment, il faut lever le pied et se concentrer sur le simple fait de vivre sa vie ». Un aphorisme qui me convient !

Enfin, mon porteur d’œil de verre préféré : Peter Falk, le légendaire Lieutenant Columbo avec sa Peugeot 403 décapotable, son par-dessus élimé et… ‘Le chien’ !

Je n’ai jamais eu de 403, ne porte pas de par-dessus mais nous avons eu quelques bassets. Que de bons souvenirs.

Le premier, Olaf…
… puis Ronda et enfin Alma
Tentative de dressage de Alma pour reconnaître les bons champignons
Alma et le Lieutenant akimismo!

Reprenons… dit le chef d’orchestre !

Home sweet home… Première!

Eh! Oui, nos trop courtes vacances (à peine 5 semaines) sont terminées.

Tout avait bien commencé, par la Méditerranée puis l’Atlantique.

Nous avons même réussi de suivre géographiquement et chronologiquement la floraison des amandiers :

En janvier dans la Contraviesa Granadina

Ces amandiers voient en même temps les Alpujarra
et la Méditerranée, les veinards

Et en février, à notre retour à la Sierra

Contrairement à ceux de la Contraviesa, les nôtres cohabitent avec les peupliers, les pins et, bien sûr, les oliviers. Photo prise ce matin depuis notre terrasse.

Mais, il y a deux semaines, Cornelia s’est fracturé le fémur. Ambulance, opération, quincaillerie et béquilles. Le retour avec un seul conducteur (bibi !) fatiguant mais arrivés à bon port dans notre Sierra de Segura (Jaén).

Pendant qu’elle reprend toutes ses marques, provisoirement sur « deux plus deux pattes », je m’informe un peu ce qui s’est passé dans le monde. Il paraît qu’il y a eu des jeux olympiques (bof !), des discours politiques (bof !), des menaces de guerre (bof !), des crimes, des accidents de chasse et des attentats (re-bof !) … donc rien de spécial, rien de nouveau, rien d’intéressant. On dit aussi qu’il y a un virus qui circule. Tiens tiens… Je vais me renseigner !

J’ai repris le peaufinement de quelques textes pour la suite de Ma vie en monovision, mais vous connaissez l’expression andalouse : ‘tú tranquilo, no te preocupe !’

En attendant la reprise sérieuse des ‘affaires’ (affaires sérieuses, tu parles !) un petit ajout à ma rubrique L’ESPAGNOL FACILE… AVEC LE SOURIRE !  une des pages spéciales de mon blog, avec un dessin de Idigoras y Pachi, trouvé dans un hebdomadaire que mon marchand me garde pendant mes absences :

Alors Aurelio, tu ne joues pas ?

Non car je viens d’apprendre que les jeux d’hiver ont eu lieu en Chine et que le ‘mundial’ de football sera au Catar … D’ici à ce qu’ils décident que le championnat de pétanque se déroulera en Corée du Nord

Interlude N° 5 (N°1/2022) : Balthazar et compagnie ! 

Interlude, du latin inter pour intervalle et ludus pour jeu.

Donc, voulez-vous jouer avec moi en attendant la suite de Ma vie en monovision ?

Commençons par l’essentiel : Avez-vous passé les  

« fêtes mémorables » dont vous rêviez ? Pas d’effets secondaires ? Pas encore ?

Je m’en réjouis !

Ici, en Andalousie profonde, Noël n’est pas la célébration principale du changement d’année. Du reste, il y a quelques décennies on n’en parlait à peine, juste une petite messe à l’église du village, une aspergée d’eau bénite, un bon coup de vin sacré, une hostie et le tour était joué. Mais le système s’est chargé d’entraîner toute l’Espagne dans le stupide tourbillon ‘consumivore’ mondial, et tout le monde sait maintenant ce que sont les cadeaux de Noël, le réveillon de Noël, la bûche de Noël, le sapin de Noël, la gueule de bois de Noël et… le Père Noël, tu parles d’un progrès, même qu’on ignore toujours si son traîneau est attelé à des rennes finlandais ou des dromadaires palestiniens qu’il aurait revendu très cher aux Rois Mages.

Le système a sournoisement fait exploser les dépenses des ménages pour le 25 décembre mais, en Espagne la fête principale reste Les Rois, le 6 janvier. Ici, Balthazar, Melchior et Gaspard sont plus populaires que Papa Noël, bonne occasion aussi de faire quelques excès supplémentaires, que je souligne avec un petit clin d’oeil (en anglais aïe ma tête !) pour soigner les névralgies propres à la resaca !

A votre santé, et à celle d’un de mes potes, Michel, né un 6 janvier, il y a tellement longtemps que je ne me souviens même plus de son âge…

Avec mes affectueuses excuses pour les ‘linguistes’ qui pensent que Shakespeare est un joueur de foot du Paris Saint Germain, ou croient que Barack Obama est un basketteur des Harlem Globetrotters… voici un clin d’œil à ma rubrique ‘L’espagnol facile, avec le sourire’. La traduction des phylactères est mon cadeau pour les Rois :

Il est scientifiquement démontré que le masque évite l’amende pour ceux qui ne le portent pas…

Donc, il est efficace !

Une autre, une autre… Bon d’accord!

Tout indique que nous traversons le pire moment d’une grande crise

Tu le dis pour la détérioration progressive de l’état de bien-être et l’inexorable et graduelle dégradation des droits des travailleurs et des classes les plus défavorisées ?

Non… c’est que mon équipe de football a encore perdu !

Devoirs de vacances N° 11 Vous aimez la politique?

Vous connaissez la phrase: on peut rire de tout… mais pas avec n’importe qui. Vous n’êtes donc pas obligés d’en rire!

Pas de  politique sur ce blog. Je m’y tiens mais… je m’autorise parfois à reproduire l’un ou l’autre des stripes de presse de mes amis dessinateurs espagnols. Surtout que nous sommes dimanche et que je ne voudrais pas vous surmener!

Celui du jour est de José Maria Nieto, vous savez celui qui met en scène de sympathiques rats anthropomorphes, et dont je vous ai souvent parlé ici.

Il s’agit d’une caricature de notre président du gouvernement, Pedro Sanchez, mais ce dessin pourrait parfaitement s’adapter à certains personnages de Berne, Berlin, Bruxelles et même… de Paris.

Suivez mon regard!

«Monsieur le Président… si vous voulez continuer à cacher, et les chiffres du chômage et ceux des morts du Covid, vous aurez besoin d’un tapis beaucoup plus grand…»

La cage dorée

La jaula de oro… C’est sous ce titre que mon ami le dessinateur Sansón a publié son dessin de hier dans le journal El Norte de Castilla.

Loin de moi l’idée de parler de politique. Juste un peu d’humour, fût-il pur et… dur!