La plupart d’entre vous n’y ont vu que du feu : il y a plus de 2 mois que je n’écris rien sur ce blog… et je n’ai enregistré que du silence à ce sujet. Ouf!
Grand bien nous fasse, nul n’est indispensable. C’est du reste ce que je pense d’une autre absence, celle du blagueur blogueur Jour d’Humeur depuis au moins autant de temps que moi, qui a disparu des écrans. Plusieurs ‘aminautes’ sont intervenus sur les ondes, s’inquiétant de son absence soudaine et imprévue. J’avais juste dit que le blog n’est ni une prison ni une obligation, juste un espace sur lequel on peut s’exprimer… ou non. J’ajoute qu’il n’y a aucune fréquence idoine pour publier.
Je précise qu’il n’y a aucun rapport entre nous deux, car je suis un collaborateur très sporadique, alors que l’ami Jour d’Hu s’était imposé d’écrire tous les jours (je dis bien tous les jours…) Serait-ce la raison de sa disparition ? Coup de blues, crainte de la page blanche et de l’actualité (bon, aussi manque d’actualités…) du lendemain, ras le bol de se retrouver prisonnier d’un système exigeant un article quotidien ? Sais pas…
Je souhaite à Jour d’Hu un prompt rétablissement s’il a été souffrant, d’avoir une retraite tranquille et grassement rémunérée, s’il est âge d’en jouir, car il est français, vivant, sauf erreur, en France, donc millionnaire des caisses des pensions, après avoir été bénéficiaire d’un juteux RSA ou autres aides à ceux qui pensaient vivre de leur littérature…
Revenons à la seule chose qui me préoccupe… mon cas ! Souffrez que je vous importune avec i-celui : De fin août à début octobre, nous sommes partis plus de 8 semaines, en zig zag, en long et en large en Europe (même en France) avec notre camping-car. J’ai une montagne de notes que je projetais de vous en faire bénéficier (vous avez dit bénéficier ?
Bin je dois repousser mes publications pour cause d’une autre vadrouille (demain dimanche, nous mettons le cap sur la Méditerranée). Ne me demandez pas jusqu’à quand… ni d’évoquer certaines stupidités de fin décembre qui ne font pas partie de notre modus vivendi.
A toutes fins utiles, j’emmène un ordinateur portable (à défaut de smartphone inconnu au bataillon) et essaierai de vous distraire, sans pour autant vous promettre des chroniques journalières dont l’obligation de rédaction serait susceptible de nuire à ma tranquillité de retraité !
A ma femme, mon chien… et moi, je nous souhaite de bonnes nouvelles vacances.
Je vous enverrai un petit mot si je trouve le temps !
Le substantif féminin « canicule », un emprunt au latin canicula, diminutif de canis (« chien ») signifiant « petite chienne ». Ce terme est employé depuis le romain, en traduisant le grec ancien kúôn « chien », désignant l’étoile Sirius ou le chien d’Orion, pour nommer Canicula l’étoile particulièrement brillante de cette constellation du Grand Chien.
Je n’ai rien compris à celle allusion canine, mais je pose une question: Que vient faire le chien dans cette affaire?
Je vous laisse le temps de réfléchir, car je dois partir d’urgence à la SPA, pour dénoncer des pratiques inadmissibles, avec, à l’appui, une photo que les âmes sensibles sont priées de zapper, tant l’image est odieusement insupportable!
Restez avec nous, car vous avez bien compris, nous allons parler de contrepèterie, que Larousse nomme inversion de l’ordre des syllabes, des lettres ou des mots qui, modifiant le sens, produit des phrases burlesques ou grivoises. (Ainsi, un acteur qui devait dire : Sonnez, trompettes ! s’écria : Trompez, sonnettes !) Le Petit Robert donne un exemple un peu plus ‘clin d’œil’: tiré d’une phrase de Rabelais: Femme folle à la messe pour Femme molle à la fesse!
Dans mon enfance, avec la complicité de ma mère qui avait de l’humour, je me suis familiarisé avec la confusion entre Glisser dans la piscine et piss.. euh… dans la glycine. Plus tard… vous noterez l’évolution, je me suis amusé avec: Je suis arrivé à pied par la Chine… si vous ne trouvez pas le contrepet, demandez à votre maman! Essayez…
Je publie ce ‘post’ en présentant mes amicales excuses à ceux qui ont les pieds dans l’eau, victimes de débordements et d’inondations, en France et ailleurs.
Avec, aussi, une pensée pour rassurer les amis helvètes qui nous rendront visite la semaine prochaine… nous avons des parapluie à la maison. Dont acte!
Ici, en Andalousie, après des semaines, même des mois (!) de promesses non tenues, non tenues? Je ne parle pas des programmes politiques électoraux, mais bien des prévisions météorologiques. Mais de larges sourires se dessinent, notamment dans les branchages des oliviers… car
Et pour vous prouver que je ne fais pas de politique… voici une preuve de notre climat depuis 2 jours:
Que du bonheur et, comme disait la maman de Napoléon: Pourvou qué ça doure!
Moi, je m’en fous, je reste dans mon BnB dont akimismo m’a promis de parler sur ce blog… dès le retour du soleil!
Il s’agit d’un article publié sur ce blog le 20 avril 2020, pendant le confinement mais qui, probablement à la suite d’une manoeuvre maladroite de votre serviteur, qui n’a rien à voir avec le Covid… a tout simplement disparu !
Désirant récupérer quelques informations compilées en son temps, avec la complicité de Madame Gogol et Monsieur Wickimachin, pour accompagner une évolution actualisée de nos ‘animaux de compagnie’… j’ai constaté cette disparition.
Alors, au boulot avec des heures de recherches… finalement fructueuses dans mon disque dur, ce qui est du reste une bonne occasion d’intéresser les innombrables nouveaux lecteurs de mon blog, en publiant à nouveau ce texte.
C’est aussi pour me faire pardonner mon retard à honorer une promesse faire une charmante lectrice (toutes mes lectrices sont charmantes, qu’on se le dire !)
Vous le voyez : À quelque chose malheur est bon non ?
Quant à l’actualité, merci d’attendre un peu, car je vous raconterai la suite, toutes affaires cessantes, comme disent les jeunes cadres dynamiques ! A+
Revenons à notre article disparu et retrouvé :
Crocodiles … Pourquoi ce titre ?
Parce que les lézards, les alligators et les crocodiles c’est caïman la même chose ! Je vous ai déjà parlé de nos sauriens préhistoriques, ces reptiles du ‘mésoïque secondaire’ qui sont nos étranges animaux de compagnie et j’ai pensé aux élèves confinés, condamnés à suivre leur classe sur un écran… Moi non plus je n’aime pas lire sur un écran mais c’est parfois pratique et j’ai le choix, pas les élèves confinés. Alors pour eux, voici une petite leçon de science animale sans prétention. Bonne lecture les louloutes et les loulous ! Vos parents, qui me lisent, savent que le Lézard ocellé appartient à la catégorie des sauriens, famille des lacertidae. C’est le plus grand lézard d’Europe, qui peut mesurer, queue comprise, jusqu’à 70 cm de longueur.
En cette période précédant les amours, c’est rare de voir un lézard ocellé avec la totalité de sa queue, car il a tendance à rester près de son terrier et on ne voit pas souvent son appendice caudal. Et pourtant, avec la patience propre au confinement, on réussit parfois ce genre de cliché. Longueur totale actuelle estimée : au moins 40 cm !
Ce lézard du Sud qui vit normalement une dizaine d’années, est malheureusement en voie de disparition. Triste fin d’une très longue ère, sachant qu’on a retrouvé des squelettes fossiles de ce sympathique reptile il y a environ 3.6 millions d’années, à la même époque que les premiers dinosaures ! Espèce protégée, sa capture est strictement interdite et les collectionneurs terrariophiles hors la loi.
Ses prédateurs principaux sont la couleuvre de Montpelier, le milan noir, la buse variable et l’aigle royal. Chez nous leurs terriers sont assez protégés, près de la maison (Hé ! Pas bête les ‘lépidosauriens’), dans des rochers assez escarpés, qui rendraient l’atterrissage (et surtout le décollage !) des grands volatiles un peu hasardeux…
Le borgne de naissance que je suis a découvert une étrange particularité propre à certains sauriens : la possession d’un « troisième œil ». « Y m’donnent des complexes en croisant mon regard monoculaire… avec leurs trois ‘sensors’ ! »
Ce troisième œil, sur le haut du crâne, est appelé pinéal. Chez notre lézard ocellé, logé sous les écailles crâniennes, il n’est pas visible et a perdu sa fonction originelle de la vue, mais il capte les sources lumineuses, qui régulent son horloge interne et lui permet de détecter les ombres et les mouvements.
Autre organe ‘sensoriel’, sa langue qui, comme chez de nombreux reptiles, sert à repérer proies et phéromones. Bon, mes petits élèves, pour le sens de phéromones il vous faudra attendre d’avoir l’âge de lire Les fourmis de Bernard Werber !
Pour ceux qui en voudraient à son intégrité physique, notre ‘lagarto ocelado’ a une capacité d’autotomie, (lire AutoTomie, bien sûr !) c’est-à-dire de perdre volontairement une partie de sa queue, permettant de distraire l’agresseur en lui laissant un maigre butin ou en lui échappant si celui-ci retenait le reptile par la queue. Notons que sa queue se régénère et donc qu’elle repousse !
Le dimorphisme sexuel, encore un terme savant, permet de reconnaître le mâle de la femelle, mais c’est compliqué, vous allez le voir !
Cette photo provient de Wickimachin et la légende dit que le mâle, à droite, présente très distinctement une tête épaisse et robuste, aux bajoues fortes, alors que celle de la femelle est plus menue.
Je serais heureux de connaître votre appréciation, vous les jeunes qui avez bonne vue… moi je ne vois pas de grande différence ! Un autre critère de détermination sexuelle consiste à compter les bandes d’écailles qu’il a sous le ventre. Le mâle en a 30 à 33, la femelle 33 à 36. Allez, les gosses : soyez sympa et demandez à votre maman si elle veut bien m’aider à tenir l’animal afin que je puisse vérifier le sexe de mes pensionnaires !
On dit aussi qu’on reconnaît la femelle quand elle est gravide (ne cherchez pas dans votre Larousse : ‘gravide’ signifie qu’elle est portante) à cause de son corps très gros et dilaté. Tu parles d’une info (!) Autant disserter sur le sexe des anges et se lancer dans l’étude des poissons rouges !
Le lézard ocellé est un reptile poïkilotherme. Désolé mes chéris, c’est encore un mot pédant rappelant l’aphorisme : La culture c’est comme la confiture… moins on en a, plus on l’étale ! Alors ‘poïkilotherme’ signifie qu’il gère sa régulation thermique en passant de nombreuses heures au soleil pour maintenir sa température à environ 24 °. On dit qu’il est de ‘sang froid’, ce qui est une erreur car le sang n’a pas de chaleur propre. Il prend la température du corps, donc se chauffe grâce au métabolisme. Comme il n’y a pas de métabolisme, soit de combustion interne chez les lézards, ils doivent s’en remettre à la chaleur du soleil pour fonctionner (dans une autre vie je veux être lézard !) Dans le monde animal il y a 3 sortes de reproduction : les vivipares (naissance du petit vivant), les ovipares qui pondent des œufs, que les oiseaux couvent ou les lézards laissent à leur destin sans autre préoccupation, et les ovovivipares, oui ovo-vivipares, dont les œufs (avec une membrane souple et non une coquille… aïe !) éclosent à l’intérieur de la mère et les petits naissent comme les vivipares !
La nature est passionnante, n’est-ce pas ?
Tiens, une information à peine croyable : la couleuvre est ovipare, tandis que la vipère est ovovivipare. Allez savoir pourquoi ! Bon les enfants ! Il est moins cinq… rangez vos cahiers… éteignez votre écran… c’est l’heure de la récréation, que vous avez bien méritée !
Dans un prochain article, nous reviendrons à l’actualité. C’est promis… Salut Véro!
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