Pas de politique, mais…

Je me permets quelques réflexions sur la situation en France en ce moment, tout en refusant de ‘faire de la politique’, puisque je suis étranger. Je suis pourtant convaincu que vous accepterez quelques considérations purement factuelles non ?

Publié sur ce blog le 16 avril 2017 sous le titre de Mon ami (e) français, alors que vous vous apprêtiez à élire un nouveau président, il me suffit changer le titre… et de me répéter : 

Maintenant, au boulot !

 Les Espagnols que je côtoie depuis près de 30 ans me cassent les ‘choses de la vie’ avec leurs remarques à la con: En Suisse il y a de l’argent donc les Suisses ont de l’argent! J’accepte ces contre-vérités venant d’Ibères d’infanterie pas très futés.  Mais qu’un ressortissant de la GRANDE NATION HEXAGONALE tienne ce même discours mérite une mise au point ferme et argumentée. Dont acte !

Mon ami(e) français(e) !

J’aime ta grandiloquence, comme j’aime ton magnifique pays mais je me révolte contre l’insupportable orgueil de beaucoup de tes congénères et leur suffisance qui ne parvient pas à cacher vos insuffisances… en matière d’orthographe notamment ! Oui je sais : ce n’est pas de votre faute, c’est la faute à l’enseignement, ce n’est pas de votre faute, c’est la faute à la ministre musulmane, ce n’est pas de votre faute, c’est la faute à Sarkozy… bref : ce n’est pas de votre faute ! Donc rien n’est de votre faute : même pas la rafle du Vel d’Hiv en 1942 ni votre comportement en Algérie jusqu’en 1962. Dont acte !

Vous enviez certains pays voisins (dont l’Allemagne et la Suisse) où, paraît-il, on vit mieux que chez vous. C’est clair qu’avec l’Espagne vous détenez des records de taux de chômage et que rien ne peut normalement fonctionner. La question est : Pourquoi?

 Peut-être faut-il vous rappeler quelques faits ?

  • Vous avez une administration pléthorique majoritairement inutile et coûteuse
  • Vous avez des politiciens, la plupart nuls à chier, profiteurs et corrompus
  • Vous descendez dans la rue pour un pet de travers
  • Vous avez 2’200 milliards (Oui € 2’200’000’000’000 ) de dettes. Normal car contrairement à vos anciens francs vous ne pouvez pas dévaluer l’€uro ! Hé ! Hé !
  • Vous avez des oeillères et vous vous retranchez derrière des clichés répétés à satiété, surtout à la TV régente de la pensée unique : Grande nation, nous sommes les meilleurs, cocorico sportif, les Lumières, Voltaire, Rousseau mais tout cela c’est du passé ! Si, si ! C’est du passé, vous ne le saviez pas ?
  • De plus vous êtes de sempiternels râleurs qui se remettent très peu en question. Voici donc quelques considérations pour vous ouvrir les yeux et, peut-être, vous permettre de réfléchir aux réalités… 

Trente-cinq heures hebdomadaires représentent, pour une vie laborieuse, l’« économie » par rapport à vos voisins de 7 heures par semaine, donc 365 heures par année ou encore, multiplié par 40 années : plus de 15’000 heures. Et avec les 5 ou 7 années que les Allemands, les Espagnols et les Suisses travailleront en plus (65 ou 67 ans), on peut ajouter, à raison de 42 heures par semaine, au moins 10’000 heures. Me permettez-vous l’addition ? Total économisé pendant la vie active d’un Français par rapport à un Européen ‘normal’:

25’000 heures 

Oui 25’000 heures, soit 700 semaines… ou 13 années et demi (oui treize et demi !) de moins qu’un européen standard. J’ajoute un argument déjà développé le 1er avril 2017 dans mon blog sous le titre « La France vit à crédit »  : 

Depuis la guerre de 14-18 jusqu’à l’introduction de l’euro le franc français a perdu 400 fois sa valeur par rapport au franc suisse. Souvenez-vous : Dans les années 20 un franc français valait un franc suisse. Vous pouvez vérifier !

https://wordpress.com/post/akimismo.wordpress.com/736

C’est tout.

J’ajoute que les grèves récurrentes, les débrayages, le « cirque dans la rue » et autres conflits fomentés par ces inutiles syndicalistes professionnels expliquent aussi la situation économique actuelle de votre beau pays.

Il n’est pas interdit d’y réfléchir avant de faire des comparaisons stupides… et surtout avant de vous rendre aux urnes, la prochaine fois.

AMI(E) FRANÇAIS(E) BONNE CHANCE POUR TON AVENIR… 

S’IL Y EN A UN!

Encore un Clin d’œil (3)

Dans la série ‘J’ai lu pour vous’

Ce clin d’œil aurait dû être publié dans mon blog Au temps des automobilistes  

https://histoiresdautomobilesetdemotocyclettes.com

que j’avoue avoir laissé en jachères ces derniers temps, faute à l’élaboration de l’histoire de MA VIE EN MONOVISION (à relire plus haut dans ma page spéciale dédiée à ce texte)

Que mes amies et amis passionnés des voitures des années 60 se rassurent : j’ai encore en préparation, pour eux, quelques textes inédits.

Pour l’heure, le clin d’œil du jour concerne… une voiture, tiens tiens !

Mais pas n’importe quelle voiture, vous le verrez plus loin.

Certains amis qui, comme moi, vivent avec moins que le ‘smic’ (authentique), apprendront que nous ne sommes pas tous condamnés à surveiller nos dépenses et ‘tirer au mince’ pour terminer le mois.

Il n’existe que deux Mercedes 300 SLR Uhlenhaut de 1955 :

L’une est au Musée Mercedes à Stuttgart… l’autre est propriété privée, que Sotheby’s vient de vendre pour la modique somme de

143’000’000 dollars (Oui… cent quarante-trois millions de dollars, soit environ 135 millions d’euros)

Ce qui ne représente, finalement que 106383 mois de votre salaire au smic, donc seulement 8865 années. Où est le problème ?

Je suis désolé de vous importuner avec ce genre de broutilles mais je tenais à vous informer que ce ne sont que 90 millions de dollars… de plus que le record atteint en 1982 par la vente d’une Ferrari 250 GTO de 1962, qu’un ‘pauvre acquéreur’ avait mise dans son garage pour la modique somme de 48 millions de dollars.

Bon ! Ne faites pas cette tête… il ne vous reste que 25 jours avant la fin du mois, pour toucher votre colossal smic !

Clin d’œil !

Non… ne partez pas, ce n’est pas une suite à ‘Ma vie d’amblyope’. Juste une petite rubrique fourre-tout avec des expressions entendues ici en Andalousie ou lues dans la presse espagnole. Le but est de vous amuser, vous interpeller peut-être, mais surtout de vous dépayser.

Tiens… mon manuscrit ? La publication, achevée depuis une quinzaine de jours, est en cours de regroupement récapitulatif dans une page spéciale de mon blog sous le titre de Ma vie en monovision.

J’y travaille au rythme… andalou. Si vous avez manqué le début, comme ils le disent dans les ‘étranges lucarnes’, vous pouvez y trouver matière à une séance de rattrapage !

Il suffit de clicker sur la rubrique en couleur.

Et le clin d’œil ? Nous y arrivons !

« Je n’ai pas une minute » est une expression à la mode, que je comprends, car je vous sais fort occupés, même que mes amies et amis à la retraite disent ne plus avoir une seconde… Vous n’avez donc pas le temps de lire la presse. Bien sûr que vous vous informez, avec plusieurs heures de ‘téléabrutisseur’ et de ‘smartmachin’ par jour, mais vos écrans n’ont pas d’application permettant d’autres interprétations que celles du politiquement correct, souvent gouvernemental ! Affaire à suivre… prochainement.

Pour l’heure, voici un premier clin d’œil, qui date de cette semaine !

Je vais acheter du café dans une boutique qui torréfie sa marchandise sur place. Accueil sympa du personnel, qui ne manque jamais de m’offrir un café, même si à 12 heures 30 je serais plus enclin à accepter une boisson ‘apéritive’ !

Pendant que l’accueillant responsable prépare mon mélange, dans une ambiance olfactive propre à la torréfaction, je demande s’ils suivent la tendance actuelle de l’augmentation générale des produits de consommation.

« Non, pas depuis l’an dernier, quand les pays d’Amérique du Sud avaient vu leur production diminuée par la sécheresse ! »

« Je pensais à la situation actuelle, due à la guerre dans l’ancienne URSS ! »

Réponse avec un clin d’œil et un sourire :

« Que je sache, l’Ukraine ne produit pas beaucoup de café… »

Ma vie en monovision (Chapitre 27) Et la voiture autonome ?

Celles et ceux qui ont suivi mes récentes publications sur les voitures des années 50-60 connaissant ma passion pour les vraies voitures, d’où le titre de mon second blog : Au temps des automobilistes ! C’est vrai que j’ai aimé la ‘bagnole’ et que j’étais incollable pour reconnaître chaque modèle de chaque marque, jusqu’au moment où les machines modernes sont devenues tellement semblables qu’on les croirait clonées. De plus, ce ne sont plus que des objets à rouler, à se déplacer, à transporter, à se connecter, réduisant les conducteurs à la portion congrue d’opérateurs de conduite. Tout le monde ne participe pas aux 24 Heures du Mans, tout le monde tient à garder son permis, donc on ne pilote plus sur les routes, ce qui est bien pour la sécurité des autres mais a enlevé tout le plaisir de conduire.

Mon ancienne passion s’est alors transformée en réflexions sur la voiture particulière, son avenir… même sa survie, ce qui nous emmène inévitablement à parler de la voiture autonome. Le sujet est vaste, plein de controverses et de propos enflammés pour ou contre. Qu’on le veuille ou non, nous ne pourrons pas toujours ‘botter en touche’ pour éluder le sujet. La voiture autonome est un thème sur lequel travaillent tous les bureaux d’étude des constructeurs. On aime, on n’aime pas, mais nous serons forcément confrontés à ce sujet. Alors pourquoi ne pas réfléchir à ce qui nous attend ?

Laissons les essais se faire, et pas seulement pendant quelques semaines, comme ce fut le cas pour un fameux vaccin (!) mais pendant des années, en respectant un point essentiel : tous les trajets sur routes publiques doivent être faits sous le contrôle d’un humain hautement qualifié, capable de reprendre les commandes au moindre incident. On parle de chauffeur passif !

L’histoire qui va suivre est malheureusement démoralisante… Chacun se fera son idée.

Une femme a été renversée mortellement en Arizona par une voiture autonome en cours d’essais. Faut-il tout remettre en question?  

Moi je dis non!  

Qu’on accepte ou pas l’idée de la voiture autonome, il faudra bien envisager un changement radical des transports routiers individuels. Et il reste du boulot !

Répétons que les essais dans le trafic doivent être réalisés sous contrôle humain

Nous savons que la piétonne poussant son vélo, tuée en traversant une autoroute à quatre voies, avait un très lourd passé délictueux et carcéral. Connue comme droguée, elle était pressée de rejoindre un camp de sans-abris tout plein de bons ‘remontants’, n’hésitant pas à prendre le chemin le plus court, même de traverser une ‘highway’ à pied, de nuit pour atteindre le ‘nirvana’. Quant à la conductrice passive (très passive dirais-je) de la voiture autonome , elle avait obtenu le job à sa sortie de 5 ans de prison pour vol à main armée (oui, vous avez bien lu !) mais les autorités de l’Arizona aident ces ‘braves gens’ à se réinsérer.

La « conductrice passive » en plein boulot !

Restez encore un peu, ce n’est pas fini ! L’enquête a été très minutieuse, les ‘boîtes noires’ de la voiture analysées, les vidéos vues et revues. Rafaela Vásquez, c’est le nom de cette ‘responsable de la sécurité’, a utilisé son téléphone alors qu’elle avait l’obligation de maintenir en permanence ses deux mains sur le volant. Comme on la voit regarder de manière prolongée le tableau de bord, les enquêteurs ont demandé aux compagnies Netflix, Hulu et You Tube de leur fournir l’historique de la conductrice.

On sait maintenant qu’elle regardait The Voice sur son ‘smart’ ! Alors, les opposants aux essais de voitures autonomes, vous avez d’autres questions ?

Au fait, pourquoi vous ai-je importuné avec une affaire qui n’a rien à voir avec ma vie de borgne ? Juste pour rappeler que les monoculaires sont bien obligés d’être plus attentifs au volant, vigilants et concentrés, en tout cas bien plus que l’irresponsable de ce drame.

Dans une autre vie, je serai conducteur passif ou, pourquoi pas, responsable des essais de voitures autonomes !

Il y a quarante ans…

Dans la série ‘The best of’’ voici le résumé d’un texte publié ici en 2017, une histoire oubliée de tous, probablement jamais connue du grand public !

10 mai 1981

Le candidat François Mitterrand avait promis une participation majoritaire du gouvernement au Conseil d’administration de Paribas. Le 10 mai, il est élu président de la république. La suite ressemble au scénario d’un film que je vous projette en première mondiale : 

Nous sommes lundi matin 11 mai 1981. Une délégation socialiste obtient une réunion avec la direction de Paribas. En conformité avec les promesses électorales de leur chef, ils revendiquent un certain nombre de sièges au Conseil d’administration. A leur grand étonnement les responsables de la banque acceptent, sans discuter. Tiens, c’est bizarre ! Paribas précise toutefois que ce remaniement devra obtenir l’aval de la maison mère. Pour la suite du scénario je vous la joue genre Hitchcock : 

« Maison mère ? Mais nous sommes bien au siège de Paribas non ? »        

« Pas du tout… Ici c’est la succursale française de la banque ! »        

« … »

« Le siège principal de Paribas est en Suisse, à Genève plus précisément ! »

Les amis de Mitterrand n’en croient pas leurs oreilles et pensent qu’ils sont victimes d’un canular. Et pourtant ce n’était que l’exacte vérité ! Pressentant la victoire de la gauche, Paribas avait, quelques semaines auparavant, en toute légalité, interverti siège et succursale entre Paris et Genève. Vous ne me croirez pas mais la délégation socialiste a quitté la « succursale » sans demander son reste. Il y a eu un beau bordel dans le monde de la finance et dans celui de la politique mais personne à l’Élysée n’a pu trouver de faille à ce tour de ‘passe-passe’. L’affaire a dû être soigneusement étouffée car même le Canard Enchaîné n’en a pas fait ses choux gras… 

Je vous vois venir : Comment suis-je au courant de cette affaire ?

J’entretenais des rapports amicaux avec l’avocat d’affaire qui avait réussi cette opération et il m’avait mis dans la confidence. Je n’en ai pas parlé avant qu’il y ait largement prescription. Du reste je ne donne pas de nom et resterai aussi discret sur le montant que cette transaction a rapporté à mon ami. Pharamineux, pas d’autre mot.

P.S. (P.S. pour Post Scriptum, bien sûr !)

Mon ami a encore doublé sa ‘commission’ en faisant l’opération inverse quelques mois plus tard, après que les dirigeants français aient accepté par écrit, devant avocats, juges et notaires, de ne plus se mêler des affaires de Paribas !

Une dernière précision quant à mon implication dans ce scénario: En France, cet avocat était recherché comme un vulgaire criminel qu’on aurait bien voulu interroger sur cette affaire. Donc, pour rejoindre sa résidence secondaire en Provence sans risque, il prenait un avion de Genève à Munich, puis un autre zinc de Munich à Bruxelles, et enfin un jet privé, de Bruxelles à… quelque part dans le Sud. C’est précisément « quelque part dans le Sud » que je l’attendais avec sa luxueuse voiture que je convoyais tout simplement, par la route !