Adiós y hasta luego!

En principe les «Devoirs de vacances» se terminent … avec les vacances, sauf  qu’on vient de nous ordonner de rester encore un peu au bord de la mer. Vous avez bien lu: on nous oblige à prolonger nos vacances, n’allez pas le répéter à un syndicaliste!       

Je publie tout de même le texte que j’avais préparé:

A 18 occasions récentes j’ai essayé de vous distraire, de vous faire sourire, peut être, et oublier un peu le ‘machin19’. Ai-je réussi?

Confinés ‘périmétralement’, nous avons passé 6 semaines au bord de la Méditerranée, dans un camping dont les patrons sont devenus des amis. Normal, car nous étions seuls sur leur terrain! Au plan ‘survie’, être ‘enfermés’ dans une ville comme Motril, 60’000 habitants, avec tous les négoces, grandes surfaces et restaurants ouverts (jusqu’au couvre feux à 18:00h), est loin  d’être désagréable! 

Nous voulions ‘remonter’ dans notre province de Jaén car on nous a avisé que l’ail fait déjà de belles pousses dans le jardin de Cornelia, et il sera temps de tailler notre treille et de semer les radis, indispensables pour accompagner nos apéros sur la terrasse… 

Mais les dernières nouvelles de notre gouvernement ne sont pas aussi favorables qu’attendu. Il faut compter au moins  une bonne semaine de plus de séjour à Motril, car l’accès à la notre province (Jaén) est encore sujet à des décisions de Seville (Capitale de l’Andalousie) et de Madrid. Donc, nous attendons…

Philippe Bouvard s’excusait, dans son dernier recueil de pensées, d’avoir toute sa vie de journaliste «tiré à la ligne», donc d’avoir fait du chiffre. Je m’inspire des conseils de l’auteur de Un oursin dans le caviar et promets d’être concis. Dont acte… puisque ce texte s’arrête ici! 

Hasta el próximo confinamiento…

Récupéré dans une ‘protectora’ (refuge), notre nouveau compagnon a moins d’une année. Après 7 semaines chez nous, il s’est déjà complètement intégré à la famille. Il a découvert la ‘maison à roulettes’, les montagnes enneigées, la plage et le sable bref… la vie! Parole de Nico: «Avec Cornelia j’ai vu de la neige pour la première fois. Bon, la Sierra Nevada côté sud ne vaut pas le côté skiable du nord, mais mes patrons m’ont promis de m’inscrire à l’école de ski de Pradollano l’hiver prochain!»
«La neige c’était trop loin mais les vagues de la Méditerranée… un peu trop près!»
«Viens en vacances avec nous, qu’y disaient…» et à la fin ils m’ont fait garder leur maison à roulettes!
Pour la 27ème fois, nous avons apprécié le spectacle des amandiers en fleurs, dans la Contraviesa granadina!

Force 7 Beaufort, une brise légère pour ces fous de ‘kitesurfistes’

De toutes façons, je m’en balance… du moment  que dans les ‘chiringuito’ du bord de mer, on me sert le ‘coñac’ tempéré au dessus d’un verre d’eau chaude! 

Devoirs de vacances N° 14 Une vie au grand air (2)

Chapitre second

La lère partie: Devoirs de vacances N°13 Camping (1)

Etant assez à l’aise en anglais et en italien, on m’avait invité à aider à l’organisation d’une expédition en Alaska, pour une équipe de skieurs de Turin et Milan, dans les cabanes du Lac Pirate, entre Talkeetna et Fairbanks, à 250 km au Nord d’Anchorage. Si j’en parle dans cette histoire de vie au grand air, c’est que le peu d’isolation de nos huttes en rondins recréait assez bien les sensations du camping. Je vous raconterai une autre fois ce séjour inoubliable…

J’ai terminé ma trajectoire de campeur extrême sous tente en Himalaya, sur les pentes du Cho-Oyu, un des 14 huit mille auquel nous nous étions attaqués, ne manquant le sommet que pour quelques centaines de mètres.  Nous avons vécu une nuit de tempête au col du Nangpa Là, à la frontière sino-népalaise, à 5800 m. d’altitude. En vérité, le temps ayant fait place à la prescription, j’avoue que nous étions entièrement sur territoire Tibétain. Sans autorisation et sans visa des Chinois, tu parles d’une embrouille si les militaires envoyé par Pékin via Lhassa nous avaient interceptés. Je ne serais peut-être pas ici pour vous conter mes aventures… Les bourrasques à près de 6000 m. étaient tellement fortes qu’il avait fallu souvent retendre les cordes et poser des blocs de neige glacée pour maintenir nos frêles dômes de toile au sol… C’était dantesque!

Finalement, notre dernier bivouac himalayen dura trois nuits par moins 25°… à 7500 mètres. Si ce chiffre ne vous dit rien, demandez à ceux qui ont survécu à trois nuits à cette altitude. Il ne doit pas y en avoir beaucoup!

A ce stade de mes aventures, j’entends mon ami d’Alsace poser la question: 

Et la maison à roulettes? Nous y arrivons, ça roule!

Avec des températures moins ‘sibériennes’, pendant près de 20 ans, nous avons fait chaque année le voyage Espagne-Suisse et retour, pour de sordides considérations pécuniaires. En bon français, nous devions aller ‘bosser’ pour ‘bouffer’!  Nous avons dormi dans notre Citroën CX Break genre ambulance, puis dans une Fourgonnette C15 (un peu ‘ristretto’ même avec un aménagement ‘maison’), puis dans une Berlingo et, pour finir, un fourgon Citroën Jumper standard dans lequel j’avais fabriqué et aménagé un double lit, installé le frigo, un réchaud Camping gaz, des armoires, des tiroirs pratiques et une tente auvent de fabrication ‘maison’ ! 

La retraite étant enfin arrivée, il y eu 2 années avec une caravane, mais ma femme ne s’est jamais sentie à l’aise pour conduire ce genre d’attelage…

… et nous avons passé au camping-car.

Nous avons choisi l’objet à la mode: un fourgon aménagé

et depuis nous passons chaque année plusieurs mois sur les routes espagnoles, françaises, suisses et allemandes. Nous dormons dans des campings qui vont de l’escroquerie à 45€ la nuit (authentique, en août, dans les Pyrénées catalanes) à la norme française des campings municipaux à 12€ la nuit. 

Un camping ‘pas comme les autres’ chez des amis du Nord (59) qui nous ont accueilli dans leur grand jardin. Je vous dis, le luxe!

Avant de nous inviter, reprenez les mesures de l’accès à vore jardin…
Mesurez aussi la surface de votre gazon…

Il y a eu aussi deux nuits dans le plus grand camping du monde, à la ferme en Auvergne, sur 30’000 m2 de terrain… pour nous tout seuls!

Bon… si votre jardin mesure moins de 30’000 m2, on peut tout de même discuter de notre venue chez vous!

Maintenant, quand l’hiver andalou de la Sierra de Segura nous rappelle trop ceux de nos origines,

Nous avions dû rester plus longtemps que l’été… pour encaisser quelques factures!

nous mettons le cap sur la Méditerranée ou l’Atlantique et ses déserts de sable, ses oiseaux du Parc de Doñana et, bien sûr, le tout généreusement arrosé de Manzanilla le fameux Fino de Sanlucar de Barrameda.

Actuellement, nous respectons les recommandations et les ordres du gouvernement au sujet du Covid: couvre feux, restrictions des déplacements et fermetures ‘périmétrales’ des municipalités. Nous attendons donc, au bord de la Méditerranée à Motril, que les libertés reviennent. Mais nous savons que des millions de personnes préféreraient vivre cette «privation de libertés» comme nous, au soleil, seuls dans un camping de 50 places, dont 49 sont libres,  bénéficiant de ce fait de sanitaires ‘privés’, pour 10 euros par jour!

Coordonnées si vous pensez nous rendre visite après l’ouverture des restrictions périmétriques à Motril: Place 48… vous ne pouvez pas nous manquer car nous sommes absolument seuls dans ce camping!

Devoirs de vacances N° 10 Météorologie appliquée

Il paraît que la météorologie est une science!  

Nous sommes toujours à Motril, dans notre camping car,  au bord de la Méditerranée. Nous attendons que la situation sanitaire s’améliore dans notre Sierra de Segura (Province de Jaén), mais… rassurez vous, rien ne presse.

La vie est parfaitement supportable… et le rhum est un excellent vaccin!

Nous en viendrions même à envisager la maison à roulettes comme seule demeure pour l‘avenir.

Nico est pafaitement d’accord avec ses nomades de maîtres!

A suivre!

Ce n’est pas une excuse pour échapper à mes devoirs de vacances, surtout qu’enfin nous avons quelques gouttes de pluie, ce qui justifie cette publication… avant la prochaine sécheresse. Dont acte:

Le copié-collé sur les réseaux sociaux n’est pas mon ‘truc’, mais vous me pardonnerez de faire une exception à la règle, avec cette fable, du reste fort connue, qui sera aussi prétexte à ajouter une histoire vraie personnelle.  Commençons, copions et collons!

Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche. 

Il demande à son météorologue les prévisions pour les heures suivantes. 

«Sire, vous pouvez aller tranquillement pêcher car il n’y a pas de pluie prévue».  

Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui lui dit: «Seigneur, mieux vaut rebrousser chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps ». 

Le roi poursuit son chemin en pensant: «Comment ce gueux peut-il contredire mon spécialiste diplômé, grassement payé, qui m’a indiqué le contraire ». Bientôt il se met à pleuvoir à torrents, le roi rentre trempé et à son retour, la reine se moque de son piteux état. 

Furieux, le roi congédie illico son météorologue et convoque le paysan, lui offrant le poste. Notre brave gars refuse en ces termes : « Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose à ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées c’est qu’il va pleuvoir »

Du coup,  le roi embauche l’âne. 

C’est ainsi qu’en France, s’instaura la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés et que fut créée l’E.N.A. (Ecole Nationale des Anes), dont nous pouvons mesurer, tous les jours, les brillantes compétences de ses diplômés.

Et mon histoire ? La voici, confirmant les réserves avec lesquelles je considère les prévisions météorologiques :

Pilote de montgolfière pendant quelques années, j’ai collaboré avec Michel, le propriétaire et responsable d’un Centre aérostatique du bassin lémanique.

C’était avant le ‘tout informatisé’ et il avait ses entrées à la Tour de contrôle de l’aéroport international de Genève. Très tôt chaque matin, avant de contacter les clients du jour pour confirmer une ascension en ballon, il appelait les météorologues de Cointrin.

Un jour que les prévisions étaient très négatives, il téléphone tout de même, ne serait-ce que pour garder les bonnes relations amicales.

« Salut, attends une minute, je consulte les dernières prévisions… Bon ! La situation n’est pas au beau fixe mais un décollage est parfaitement possible dans les 3 heures qui suivent. Ensuite, on annonce un peu de pluie ! »

Comme, à moins de 20 km de l’aéroport, il pleuvait déjà comme vache qui pisse, Michel pousse un peu le bouchon et demande au météorologue s’il est bien certain de son diagnostique.

« Je vérifie encore. Confirmation : pas de pluie pendant 3 heures ! »

Michel : « Et si tu quittais ton écran pour jeter un coup d’œil par la fenêtre ! »

Le diplômé en météorologie : « Oh ! Merde, il pleut à verse ! »

A toutes fins utiles, voici la définition donnée par Larousse pour ingénieur météo:

Selon son expérience, l’ingénieur météo réalise des synthèses de données, des études de complexité croissante. Il travaille en centre de calculs (la météorologie utilise les ordinateurs les plus puissants du monde), participe à des programmes de recherche sur l’interaction océan atmosphère ou la climatologie, etc. 

Celui de mon histoire devait être diplômé de la même école que l’âne du paysan…

Saint Silvestre

Il paraît que ce soir des millions de moutons (bêêêêêêêêê…) vont s’agglutiner pour célébrer le passage dans la prochaine année.  Je crains qu’ils ne contribuent aussi à la célébration d’un prochain confinement… Mais qui suis-je pour m’exprimer au sujet de la liberté de comportements ‘viraux’…  je pèse mes mots, qui ne me concernent pas !

Alors, pour vous souhaiter une bonne prochaine année, avant de me coucher cers 21 heures 30, je laisse à mon ami Sansón, le dessinateur, s’exprimer à ma place :

Elle m’enchante, cette machine à recycler les années défectueuses. Ah la science!

Autorisation dérogatoire

Des amis devaient nous rendre visite en Andalousie.  Ils ont passé des heures sur les innombrables sites de renseignements européens mais, dégoûtés par les contradictions de la paperasse et de la logorrhée administrative, ils ont renoncé à leur voyage. Nous sommes tristes que le charabia des fonctionnaires soit finalement plus fort et plus préoccupant que le virus ! Souffrez donc ma contribution à une simplification des démarches administratives. C’est simple, non ?

Autorisation dérogatoire dérisoire dérogeant à l’obligation d’être porteur d’une autorisation dérogatoire rédhibitoire

Attention ! Cette dérogation ne sera valable que d’avant-hier à hier, puis dès après-demain jusqu’à la St Emmanuel. Donc pour les dérogations valables aujourd’hui, consultez la circulaire provisoire publiée la semaine prochaine sur le site officiel

 « gvt_dérogatoire_31­­_février_2022@gvt_provisoire.gag »

Bonne chance… et n’oubliez pas que c’est sur l’honneur que vous vous autorisez à déroger à votre liberté. 

Je, soussigné*, indigné*, résigné*  (*) soulignez le terme idoine

(Nom) (Prénom) (Prénom de votre arrière grand-mère)

……….   …………..    ……………………….

(Fils de) et (De)

…………   ………………

(Né le) …………… Nous vous suggérons d’indiquer le jour de votre anniversaire 

(à) …………….. Il est conseillé de préciser l’appartenance politique du maire de votre commune de naissance.

Le signataire de ce papier affirme être juge non arbitraire de ses facultés même lacunaires et à estimer ce qui reste de la sainteté de son esprit. À ce titre, pour éviter le purgatoire, il s’arroge le droit de déroger à la rédaction de toute autorisation rogatoire séante dérangeante ou dérogatoire vexatoire.

Ainsi fait à………………………  le…………………..

                                            Signature………………

Un conseil : Big brother is watching you… alors évitez les signatures trop lisibles !