Humour et publicité…

… sont-ils compatibles ?

Devoirs de vacances 2

Essayez de compter les caissons…

 

 

Ascenseur pour l’échafaud

Mes crocodiles chéris… fin de saison !

Il y a longtemps que je n’ai pas parlé ici de nos animaux de compagnie. Les anciens de mon blog savent que mes ‘crocodiles’ sont des Lézards ocellés, des géants de l’espèce. Tiens… au fait, à part des ‘aminautes’ qui ont des chats, aussi une qui, en plus d’avoir inventé le néologisme aminaute, nourrit des zoziaux et des écureuils, je serais heureux de parler un peu d’animaux de compagnie avec d’autres lecteurs et lectrices. Il y a eu bien sûr un dessinateur du blog (il se reconnaitra !) qui me disait jadis que chez lui il n’y en avait pas, sauf… quelques araignées dans les combles de sa demeure ! Salut Gilles!

Petit rappel pour ceux « qui auraient manqué le début » :

Recensement : depuis des années, nous avons un couple habitué et d’autres pensionnaires qui vont et viennent sans méthode ni régularité, ce qui complique la tenue de statistiques.

Il est cependant avéré qu’ils occupent 2 cavernes naturelles dans les rochers qui jouxtant notre maison. Avec Cornelia nous parlons de BnB One et BnB Two (Salut Brigitte!). Cette saison nous avons même détecté un improbable BnB Three dont je vous parlerai plus loin

Revenons à nos mout… oups, nos lézards !

Il s’agit des plus grands d’Europe, pouvant mesurer jusqu’à 55, même 70 cm de longueur, queue comprise ! Le lézard ocellé (Timon Lepidus) est un saurien, de la famille des Lacertidae. En France il fait malheureusement partie des espèces en voie de disparition. Si ses prédateurs naturels, dont l’aigle royal, la couleuvre de Montpelier ou la buse variable, les laissent vivre, ils atteindront entre 6 et 8 ans.

C’est un des animaux les plus anciens sur cette terre, des fossiles retrouvés datant même de 2.6 à 3.5 millions d’années…

Des particularités dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, je retiens qu’il est ‘poïkiloterme’, c’est-à-dire qu’en absence de métabolisme autonome, il s’en remet à la chaleur solaire pour maintenir une température corporelle de 34°, lui permettant de ‘fonctionner’ tout l’été, avant de rejoindre ses appartements d’hiver pour hiberner.

Une autre singularité est l’autotomie (oui auToTomie !) la possibilité de perdre une partie de sa queue, pour distraire l’agresseur en lui laissant un maigre butin et en lui échappant si celui-ci le retenait par son appendice caudal. Notons que sa queue se régénère, donc elle repousse !

Notre Lagarto Ocelado est, paraît-il, principalement insectivore mais mon épouse vous confirmera qu’il s’accommode fort bien d’un petit supplément carné : restes de lard, de viande hachée, aussi de fromage… bien sûr avec modération !

Voici quelques photos dont je suis assez content, ajoutant que vous me combleriez en les regardant sur un écran un peu plus décent que celui ridicule de votre ‘smart’. Comme le dirait un blogueur ami : ‘En vous remerciant !’

Nous sommes nombreux à faire confiance à Wikipédia, une encyclopédie bien pratique pour des compilations sortant de l’ordinaire !
Par exemple, au sujet du Lézard Ocellé, on trouve cette photo :

Mais, était-ce bien nécessaire, puisqu’en voici une autre, ci-dessous, prise par votre serviteur le 21 mars, jour du printemps 2023 ici, chez nous, en Andalousie: (Vous pouvez ergoter… les deux images et les lieux sont différentes… le contraire se saurait!)

Le dimorphisme sexuel, un terme savant, permet de reconnaître le mâle de la femelle. Que dit Wiki au sujet de la photo du Net ci-dessous?

… que la femelle, à gauche, est plus petite que le mâle. Mais encore? Pas mal ta photo Wiki, mais j’en ai une autre, plus personnelle. Qu’en penses-tu ?:

Pour remplacer ton document sur le Net, on peut discuter du montant des droits hein?

Je vous parlais de l’improbable BnB 3… Il s’agit d’une fissure dans un mur de soutènement de notre terrasse, à quelques mètres de notre porte d’entrée. L’autre jour un nouveau pensionnaire a montré le bout de son museau, s’est approché de la terrasse.  Cornelia lui a ‘payé le coup’:

Après avoir repris des forces, vous voyez ci-dessous comment il a continué sa cure de ‘poïkilotermie’ solaire (voir ce mot plus haut). A-t-il atteint les 34° ?

Avant de terminer, je publie une photo qui a nécessité beaucoup, vraiment beaucoup de patience, la réussite passant par la mise en confiance du reptile… tout en convainquant Nico qu’il ne s’agissait pas d’un jouet à courser !

Que pensez-vous du résultat ?

En conclusion, je dédie l’image suivante à mes amies, en souhaitant que leur partenaire leur pose aussi affectueusement la main sur le ventre ! Après ces préliminaires, notre couple s’est éclipsé discrètement dans un BnB. Je ne me prononce pas sur l’issue de cette scène, laissant à chacun et chacune d’imaginer sa version, mais j’ai ma petite idée…

T’es fou… t’es flou… Teflon®

Sur ce blog, nous avons partagé quelques réflexions au sujet des poêles antiadhésives. Or, il se trouve que c’est un sujet qui m’intéresse (depuis plus de 50 années !) et une ‘ aminaute ’ (Vous avez dit aminaute ? Oui, c’est un néologisme de son cru qui me plaît, salut Véro) m’a demandé de préciser mes convictions. Dont acte, avec un premier article écrit il y a plusieurs décennies, mais qui n’a pas trop souffert du temps qui a passé… du moins le crois-je !

Bonne lecture et à dans quelques jours pour plus d’arguments techniques et scientifiques prouvés, donc peu contestables. A+

Mon texte :

Il est collant ce type…

 … disait Sophie Daumier à Guy Bedos dans un sketch fameux.

Mon propos du jour sera plutôt, au contraire… ‘antiadhésif’ !

 Années 70. Ayant laissé le confort de ma relation matrimoniale, puis une liaison ‘concubinaire’ avec une excellente cuisinière d’origine italienne, j’ai été contraint d’apprendre à cuisiner… des œufs au plat. J’ai bien sûr acheté une poêle à revêtement antiadhésif, qui semblait convenir aux œufs, qu’on chauffe à moins de 140°, puis j’ai passé à la confection d’un steak en me souvenant des maîtres queue de notre cabane de ski-club dans les années 50/60 (Salut Misou!) : un steak doit être saisi à haute température, disaient-ils en enfumant le réfectoire. J’ai donc mis en pratique le ‘surchauffage’ de la poêle… Putain ! L’odeur insupportable… Il ne m’a fallu que quelques secondes pour comprendre que cette merde de revêtement antiadhésif, forcément encore plus cancérogène à hautes températures, en voulait à mon intégrité physique… comme du reste à celle de quelques centaines de millions de victimes du progrès ! Et ne vous faites aucune illusion sur les divers autres revêtements qu’on essaie de vous vendre : aluminium, céramique et j’en passe. C’est la même ‘merde’ !

Il y a 28 ans, arrivés en Andalousie, nous avons redécouvert les vertus de la bonne vieille poêle en ferraille ordinaire. Conseillés par les autochtones, ayant survécu tant au franquisme qu’au socialisme, nous avons « culotté » la poêle en y faisant chauffer très fort du gros sel, qu’on jette avant de rincer et d’obtenir une poêle qui attache moins que celle au Teflon®, ceci définitivement. C’est aussi simple que ça. Coût 3 € pour l’achat de la poêle au marché local et 10 centimes pour le sel.

Après chaque utilisation, alors que l’ustensile est encore brûlant, on rince à l’eau froide, ‘pscheeeee’, sans aucun produit détergent, on donne un coup de brosse de chiendent (pas de plastique qui brûlerait), un essuyage au torchon ou au papier ménage plus 3 gouttes d’huile pour éviter la rouille… c’est tout.

Désolé pour vous, les « vitrocéramistes » et « inductionalisés », ce genre de poêle ne fonctionne qu’avec le gaz. Mais il n’est pas inutile de rappeler que tous les grands chefs cuisiniers cuisinent au gaz, avec des poêles en ferraille ! La preuve ci-dessous…

Du reste je fais toute ma cuisine asiatique avec un wok de la même matière !

Bon, assez pour aujourd’hui. Un de ces prochains jours je vous parlerai du Teflon® ou polytétrafluoréthylène (PTFE) de son nom scientifique et de son dangereux complice, l’acide perfluoro-octanoïque (PFOA). Et ça va chier… je vous le promets!

En attendant, je vous conseille des fruits de saison en entrée, un potage, un steak tartare avec de la salade et une bonne cassata au dessert…