Déjà 10 jours avec la tête ‘hors sol’ et déjà un deuxième article Devoirs de vacances. Coluche aurait pu dire : Jusqu’où s’arrêteront-ils ?
Après 4 mois sans une goutte de pluie en Andalousie, même pas un petit orage rafraîchissant, nous avons passé les Pyrénées et, la nuit dernière, ouverture des écluses célestes, comme ils le disent dans les romans à l’eau de rose. Et, au vu de notre mine réjouie et satisfaite, sans parler de l’excitation de Nico sautant comme un cabri dans les étendues d’herbe bien verte, le chef des installations hydrauliques de là-haut en a remis une couche dans la journée. Nous savons enfin ce que signifie certains textes d’un ami blogueur blagueur qui nous parle souvent de l’humidité en Bretagne. Salut Jourd’hu…
Hier, en promenant notre chien dans un sympathique village, nous avons rencontré Jean Lasalle. Il a répondu à notre salut. Puis, 30 mètres plus loin, encore Jean Lassalle… impossible de nous tromper, au vu de son aspect berger bonhomme. Vous me demanderez : Quoi, deux fois Jean Lassalle ? Bin, vous êtes loin du compte, car nous en avons croisé plus de 10, avec la certitude d’avoir chaque fois salué l’ancien candidat à la Présidence de la République. Cette similitude de personnes, tous coiffés du traditionnel béret basque, serait-elle due à l’endroit où nous passons quelques jours ?
Ah ! J’ai oublié de préciser que nous sommes à Accous, près d’Oloron Ste Marie, dans la vallée d’Aspe… bien sûr en plein Béarn !
Avant la pluie nous avons assisté aux évolutions de dizaines de parapentistes. Je suis toujours très intéressé par ce genre de sport aérien, que j’ai pratiqué. Rappel :
Les premiers sauts de pente, avec des parachutes normaux, ont eu lieu en 1965, aux Etats-Unis, par un pilote d’essais de l’US Air Force, qui décolla d’un tremplin de saut à ski. En Europe, c’est un Suisse André Bohn, qui effectua le premier saut de pente. C’était en 1979, toujours avec un parachute normal, à Mieussy en Haute Savoie, qui devint ‘the place to be’ dès 1983. J’ai fait mon premier vol en 1986 dans le Jura, toujours avec un simple parachute. Vous avez dit pionnier ? Ma première aile comportait 5 caissons (les compartiments rectangulaires qui constituent le parapente et qui se voient bien sur l’intrados), puis j’ai acquis le top de cette époque, une aile de K qui en avait 12. Oui, douze caissons.
Hier j’ai demandé à un pratiquant actuel le nombre de caissons des ailes modernes : la norme est autour de 70 ou 80 caissons mais j’ai eu l’honneur de toucher l’objet du recordman du jour : tenez-vous bien… 99 caissons !
Et il paraît que ce chiffre soit déjà dépassé. Grandeur et décadence… mais ces détails techniques de l’évolution permettent de mieux comprendre certaines figures que font les pratiquants actuels. Plus rien à voir avec les performances de nos antiquités…
Eh bien… On a pris de la hauteur avec cet article ! Bon voyage!
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Merci pour les informations bien détaillées sur ces fameux caissons.
Je découvre 😉
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J’adore le titre de ce blog 🤨
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Bonnes vacances et profitez avant que la canicule ne revienne 🙂
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